C’était l’horreur qui a attendu des joueurs de football dans le quartier d’Ankadilalampotsy, à Ankaraobato, hier matin. Le corps en voie de putréfaction et mutilé de diverses façons d’un inconnu, probablement d’âge mûr, était retrouvé à un endroit. Les descriptions du cadavre par les témoins, photo à l’appui, dont nous refusons de publier, parlent d’une victime démembrée, les parties intimes enlevées, et enfin presque décharnée par endroits ! Là, l’hypothèse de l’action néfaste des rongeurs ou des chiens n’est pas à écarter. « Le constat du médecin parle d’un cadavre méconnaissable. Impossible donc, du moins pour le moment de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Toutefois, il y a une certitude : le décès remonte depuis plusieurs jours », déclare une source policière. Cependant, le cadavre, malgré son état, ne semble nullement dégager d’odeur typique de celui en putréfaction. Le Commissariat de Tanjombato est saisi de cette affaire. Sitôt informé, il a lancé ses propres investigations. Pour le moment, la Police affirme n’avoir reçu aucune plainte pour disparition. Pour l’opinion, il y a de quoi à s’inquiéter avec toutes ces mauvaises nouvelles parlant de disparition inexpliquée de personnes, tout sexe confondu, dans la Capitale. Heureusement que dans la plupart des cas, comme la Police l’a d’ailleurs souligné, il s’agit de fugues mais très rarement d’homicide.
F.R.