Publié dans Société

Ankadilalampotsy-Ankaraobato - Découverte d’un corps mutilé

Publié le mercredi, 13 février 2019

C’était l’horreur qui a attendu des joueurs de football dans le quartier d’Ankadilalampotsy, à Ankaraobato, hier matin. Le corps en voie de putréfaction et mutilé de diverses façons d’un inconnu, probablement d’âge mûr, était retrouvé à un endroit. Les descriptions du cadavre par les témoins, photo à l’appui, dont nous refusons de publier, parlent d’une victime démembrée, les parties intimes enlevées, et enfin presque décharnée par endroits ! Là, l’hypothèse de l’action néfaste des rongeurs ou des chiens n’est pas à écarter. « Le constat du médecin parle d’un cadavre méconnaissable. Impossible donc, du moins pour le moment de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Toutefois, il y a une certitude : le décès remonte depuis plusieurs jours », déclare une source policière. Cependant, le cadavre, malgré son état, ne semble nullement dégager d’odeur typique de celui en putréfaction. Le Commissariat de Tanjombato est saisi de cette affaire. Sitôt informé, il a lancé ses  propres investigations.  Pour le moment, la Police affirme n’avoir reçu aucune plainte pour disparition. Pour l’opinion, il y a de quoi à s’inquiéter avec toutes ces mauvaises nouvelles parlant de disparition inexpliquée de personnes, tout sexe confondu, dans la Capitale. Heureusement que dans la plupart des cas, comme la Police l’a d’ailleurs souligné, il s’agit de fugues mais très rarement d’homicide.
 F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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