Publié dans Société

Tsiroanomandidy - Evasion de 10 prisonniers

Publié le dimanche, 17 février 2019

Une situation préoccupante liée à une évasion massive de détenus frappe actuellement la localité de Tsiroanomandidy. Les faits remontent samedi après-midi, précisément vers 16h à l’issue d’un culte où 10 détenus de cette prison ont réussi à s’évader. Les responsables n’ont pas attendu longtemps pour rechercher les fugitifs. Ainsi, deux d’entre eux ont été sitôt repris, en l’occurrence Rémi Randriamanatena et Tolojanahary Mamitiana Angelo. Pour revenir brièvement dans les circonstances de ces évasions, un culte religieux s’est tenu à l’intérieur de la maison centrale de Tsiroanomandidy. Lors de la sortie des responsables du culte, les 10 prisonniers ont profité de l’occasion pour forcer le portail et disparaître dans la nature. La Brigade de gendarmerie de Tsiroanomandidy a été avisée et s’est lancée à la poursuite et au ratissage. Il s’agit donc d’un cas d’évasion assez massive de détenus enregistré en ce début d’année dans le pays.


Néanmoins, ce cas est moins spectaculaire par rapport à ce qui s’était produit en décembre 2017 à Ikongo, dans le Sud où un nombre record de prisonniers, environ une centaine, s’étaient volatilisés dans la nature lors d’un violent trouble, ce qui a secoué la Région à l’époque. Si les autorités ont annoncé qu’une partie d’entre eux ont progressivement réintégré leurs cellules de détention à la suite d’une campagne de sensibilisation, leurs collègues de Tsiroanomandidy semblent ne pas s’empresser de leur emboiter le pas, bien qu’ils doivent être conscients de la lourde peine qui les attend au cas où ils sont de nouveau capturés. Affaire à suivre.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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