Publié dans Société

Obsèques d’Andotiana - Une cérémonie émouvante

Publié le lundi, 25 février 2019

Un dernier adieu depuis Itaosy en passant par Ankadifotsy  jusqu’à  Ampitatafika.  Hier, une foule a rendu un dernier hommage à  Randriamampianina Andotiana, la jeune fille retrouvée morte, un mois et quelques jours depuis sa disparition en France, au  temple FJKM Ankadifotsy. Cela été également la dernière occasion, pour sa mère et son  père de dire au revoir à leur fille unique au visage angélique.  I Thessaloniciens 4.14 : « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts » a été choisi pour réconforter les vivants qui éprouvent une immense douleur suite à ce décès tragique d’un être cher. Le pasteur Ranjakavola dans son sermon  a rappelé l’existence d’une vie après la mort, le paradis offert par Dieu.Une évocation de la défunte par sa famille, ses amis a été au programme. Une vidéo qui trace sa vie dès son plus jeune  âge jusqu’à son  arrivée en France a été  diffusée. Par ailleurs, la chanson de Poopy  intitulée  « Vavaka » comme fond sonore a fait fondre en larmes l’assistance du Temple d’Ankadifotsy. « (…)

On ne rencontre pas beaucoup de personnes de sa trempe dans une vie, sa générosité, son intelligence, son humilité et son sérieux ont fait d’elle un petit bout de femme d’exception. C’est à juste raison que ce destin tragique a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux et dans les médias. L’histoire de sa vie s’est brutalement  arrêtée, mais les internautes malgaches, la diaspora en  France, les autorités, tous, malgré quelques couacs, ont marqué par leur compassion, leur communion à la douleur de ses proches. Tous ont espéré  jusqu’à la fin  un dénouement heureux à cet événement. (…) Tout ce que j’ai fait,  tous les  efforts que j’ai fourni dans ma vie, tous les sacrifices  auxquelles j’ai consenti, c’était pour elle, pour ma petite fille », écrivait sa mère. Rappelons que la dépouille  d’Andotiana a atterri à l’aéroport International d’Ivato samedi dernier vers 3 heures 45 minutes. 
 KR.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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