En effet, l’une des revendications des manifestants de Vontovorona se porte sur la régularisation du paiement de leurs bourses d’études universitaires. Leur situation se résume aux arriérés. La décision dudit conseil a révélé que le paiement de deux mois d’arriérés réclamés devrait se faire dans les meilleurs délais. « Les étudiants qui n’ont pas perçu leur part représentent les retardataires. Leur paiement se fait ainsi dans le cadre de la deuxième vague », souligne Madeleine Félicitée Rejo-Fienena, numéro un du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors d’un point de presse hier. En ce qui concerne l’exigence des étudiants de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA) sur la révision à la hausse des bourses à 100%, le ministre a réitéré l’impossibilité de cette demande. La prise d’une telle décision implique différentes entités ministérielles. D’autant plus que ce ne sont pas seulement les universitaires de l’ESPA qui en sont bénéficiaires mais aussi tous ceux qui sont inscrits au sein des établisements publics au niveau de la Grande île.
Vers la résolution du problème de cité universitaire
Des dispositions claires et limpides doivent être adoptées par le responsable du Centre Régional des Œuvres Universitaires d'Antananarivo (CROUA) de Vontovorona avec le ministère en charge afin de résoudre les problèmes des étudiants. A cela se définit le communiqué résultant du Conseil des ministres devant la requête des futurs ingénieurs. En outre, cette gestionnaire interne des habitations au sein du campus universitaire doit trouver un terrain d’entente avec les étudiants. Huit personnes occupant une seule chambre demeurent inacceptables avance Madeleine Félicitée Rejo-Fienena. L’équitabilité au niveau de la répartition des box constitue ainsi un engagement à long terme du régime actuel.
En outre, le respect de la franchise universitaire a été évoqué et les étudiants devraient s’y plier aussi afin d’éviter une connotation politique du mouvement estudiantin.
K.R.