Publié dans Société

Insécurité dans la Capitale - Raffermissement de collaboration entre la Police et la population

Publié le vendredi, 01 mars 2019

Les 192 chefs fokontany de la Capitale s’étaient réunis avec la Police dans les locaux du ministère de la Sécurité publique à Anosy, hier. Selon le commissaire Tsaramonina Jean Victor du commissariat central de Tsaralàlàna, l’objectif - s’inscrivant toujours dans le slogan de la « police de proximité » - est de revitaliser la coordination du travail avec la population. A l’issue de cette réunion, le commissaire Tsaramonina n’a pas mâché ses mots pour affirmer  que la population est l’acteur principal de la sécurité. « Chaque citoyen est le maître de sa propre sécurité. La police n’intervient que lorsque la situation ou le danger risque de le dépasser », a-t-il expliqué. Cette nouvelle stratégie veut donc que les Forces de l’ordre et population de la capitale soient les « co-producteurs » de la sécurité. Ce qui requiert un système de gestion de sécurité intégré. Pour le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Roger Rafanomezantsoa, la mise en œuvre de la police de visibilité et de la police de proximité sont les gages de l’efficacité de ces actions.  A preuve, des patrouilles sont mobilisées dans les quartiers. Mais les chefs fokontany sont sensibilisés en vue de coopérer davantage avec la Police. Les informations et les renseignements sont des outils nécessaires pour aider les deux parties à remplir cette mission. La mise en place d’une organisation et la responsabilisation des  « Andrimasom-pokonolona » s’encadre aussi dans cette stratégie commune.  De leur côté, les chefs fokontany se sont montrés enthousiastes de travailler avec la Police.
 F.R

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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