Publié dans Société

Manakara - La réhabilitation du port en suspens

Publié le vendredi, 15 mars 2019

En ruine. Le port de Manakara a cessé d’être fonctionnel depuis plus de 20 ans. Il a pourtant assuré la survie de plusieurs ménages pendant des années, voire le développement de tout le District. Depuis, aucune réhabilitation n’a été entreprise au point que cette infrastructure se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. Depuis, l’économie du District, voire de la région Vatovavy-Fitovinany (V7V), s’est affaiblie tout comme les sources de revenus des centaines de familles. Toutefois, la réhabilitation du port de Manakara fait partie des grands projets de la V7V, inscrits dans un document officiel élaboré en 2017 avec l’appui de la Chine. Les travaux y afférents auraient dû démarrer en 2018-2019 quoi qu’ils restent en suspens jusqu’ici. « Une réunion avec des autorités locales et décideurs s’est tenue en début de ce mois de mars pour relancer ce grand projet. Une occasion de faire appel aux partenaires et bailleurs afin de les convaincre de s’investir dans la réhabilitation du port. Une lueur d’espoir dans la reprise du projet se profile à l’horizon », avance Fridolin Caleb, chef de région par intérim de la V7V.


Environ 496 millions  de dollars  de financement
Outre la réhabilitation du port de Manakara, la redynamisation de la ligne ferroviaire Fianarantsoa-Côte Est (FCE) fait partie des grands projets de la V7V. La réalisation de ces derniers requiert pourtant un financement jusqu’à plus de 496 millions de dollars. Les bailleurs ne se sont pas encore manifestés mais l’Etat pourrait s’assurer de leur réalisation, à en croire les suppositions du chef de Région par intérim. La ligne ferroviaire FCE constitue le moyen le plus rapide pour écouler les produits locaux, notamment les bananes et autres fruits, le gingembre ou encore les produits de rente comme le café, le girofle, le poivre et maintenant la vanille. Bref, il s’agit de l’artère de développement pour les Régions de V7V et Haute- Matsiatra, à en croire le chef de Région par intérim. Cette ligne ferroviaire reste encore opérationnelle mais à un axe restreint, d’où la difficulté d’écouler les produits locaux.
 Patricia Ramavonirina

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Editorial

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    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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