Répertorier les deux-roues
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle plusieurs accidents de la route sont en liaison avec les scooters. « On ne peut nier que l’utilisation de deux roues constitue une solution adéquate pour résoudre les problèmes générés par la recrudescence des embouteillages dans les rues de la Capitale et ses environs. C’est pourquoi on assiste à une forte prévalence de la circulation des motos et des bicyclettes aussi bien en ville que dans les périphéries. Mais le problème est de constater que ces modes de transport tombent le plus souvent entre de mauvaises mains et se transforment en engins dangereux et mortels, si l’on ne cite que la montée en flèche du nombre de victimes d’accidents de moto ces derniers temps. Des décès qui sont en général causés par l’imprudence et la négligence des conducteurs eux-mêmes », confie un vendeur de motos à Ankorondrano. Il faut ainsi insister notamment sur les règlements pour les deux-roues, étant donné que plusieurs motos ne sont pas en règle et circulent librement dans la Capitale. Ainsi, durant la session extraordinaire des conseillers municipaux d’Antananarivo, il a été décidé que les véhicules à moteur de moins de 50cc, dont les scooters, qui utilisent la voie publique, devraient être immatriculés. L’arrêté stipulant l’identification des scooters de moins de 50cc, sorti en 2016 lors d’une session extraordinaire du 3 au 5 avril, a été approuvé. Chaque utilisateur de deux-roues de moins de 50cc doit ainsi afficher une plaque indiquant l’identité du propriétaire, en y mettant également la quittance de paiement de patente, et sans se séparer de la quittance relative au paiement d’assurance. En outre, la Commune urbaine d’Antananarivo invite tous les motards à régulariser les papiers de leurs engins sous peine d’application des sanctions. Les scooters qui ne sont pas en règle seront ainsi envoyés à la fourrière. Dans la même foulée, les conseillers municipaux réclament à l’Etat de prendre des mesures pour limiter l’importation de ces véhicules, car force est de souligner que les deux-roues provoquent la majeure partie des accidents de circulation, causant des pertes en vie humaine.
T.A.