Publié dans Société

Conseillers municipaux d’Antananarivo - Règlementation des scooters de moins de 50 cc

Publié le mardi, 09 avril 2019

A Antananarivo comme dans les autres Régions, les scooters envahissent les rues. Ils sont partout et il faut dire que toutes les classes sociales peuvent actuellement s’en procurer, étant donné que les produits, que ce soient d’occasion ou neufs, sont de plus en plus nombreux, exactement comme les réparateurs et garages qui offrent des services de réparation sur place. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas nier que les motos, scooters ou autres catégories de véhicules sont parmi les causes des embouteillages monstres dans la Capitale. Puisque leur taille n’est pas si grande et que les motos peuvent circuler entre les voitures, beaucoup sont les motards qui abusent et gênent les trafics, notamment dans les ronds-points ou dans les virages. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les scooters de moins de 50cc ont été interdits de circuler dans les rues de Tana avant, pendant, et après le 16e Sommet de la Francophonie en 2016. Ceci afin de préserver la fluidité de la circulation. Par ailleurs, moto, particulièrement à Antananarivo, rime souvent avec incivilité. Ce type de véhicule est le premier en ce qui concerne les irrégularités et le non respect du Code de la route. En tout cas, nombreux sont les pilotes qui conduisent sauvagement leur deux-roues.


Répertorier  les deux-roues
 C’est d’ailleurs la raison pour laquelle plusieurs accidents de la route sont en liaison avec les scooters.  « On ne peut nier que l’utilisation de deux roues constitue une solution adéquate pour résoudre les problèmes générés par la recrudescence des embouteillages dans les rues de la Capitale et ses environs. C’est pourquoi on assiste à une forte prévalence de la circulation des motos et des bicyclettes aussi bien en ville que dans les périphéries. Mais le problème est de constater que ces modes de transport tombent le plus souvent entre de mauvaises mains et se transforment en engins dangereux et mortels, si l’on ne cite que la montée en flèche du nombre de victimes d’accidents de moto ces derniers temps. Des décès qui sont en général causés par l’imprudence et la négligence des conducteurs eux-mêmes », confie un vendeur de motos à Ankorondrano. Il faut ainsi insister notamment sur les règlements pour les deux-roues, étant donné que plusieurs motos ne sont pas en règle et circulent librement dans la Capitale.  Ainsi, durant la session extraordinaire des conseillers municipaux d’Antananarivo, il a été décidé que les véhicules à moteur de moins de 50cc, dont les scooters, qui utilisent la voie publique, devraient être immatriculés. L’arrêté stipulant l’identification des scooters de moins de 50cc, sorti en 2016 lors d’une session extraordinaire du 3 au 5 avril, a été approuvé. Chaque utilisateur de deux-roues de moins de 50cc doit ainsi afficher une plaque indiquant l’identité du propriétaire, en y mettant également la quittance de paiement de patente, et sans se séparer de la quittance relative au paiement d’assurance. En outre, la Commune urbaine d’Antananarivo invite tous les motards à régulariser les papiers de leurs engins sous peine d’application des sanctions. Les scooters qui ne sont pas en règle seront ainsi envoyés à la fourrière. Dans la même foulée, les conseillers municipaux réclament à l’Etat de prendre des mesures pour limiter l’importation de ces véhicules, car force est de souligner que les deux-roues provoquent la majeure partie des accidents de circulation, causant des pertes en vie humaine.
 T.A.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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