Publié dans Société

Tentative de braquage d’un fourgon de Brinks - 2 assaillants éliminés, trois en cavale

Publié le dimanche, 14 avril 2019

La tentative de cinq assaillants pour braquer un fourgon blindé de la société Brinks, a échoué pour se terminer finalement dans un bain de sang. Deux des braqueurs ont été éliminés par les membres de l’unité EP3-FIGN en patrouille dans le secteur, tandis que les trois autres ont pu s’enfuir.Cela est survenu samedi dernier, vers 13h30, près de la station Jovenna d’Ambohimanambola, sur la route du By-Pass. L’attaque s’est produite juste au moment où les agents de Brinks allaient faire l’appoint du distributeur automatique (DAB) de la banque BNI, située non loin de la station-service. Alertés par un agent de sécurité de la Jovenna, les gendarmes qui ont d’ailleurs vu la scène, étaient rapidement intervenus au secours des convoyeurs de Brinks.

Les éléments de la gendarmerie ont ouvert le feu sur le camion dans l’espoir de l’immobiliser car les 5 assaillants ont fait le forcing pour s’engouffrer tous dans le fourgon. Leurs tirs ont abouti à l’élimination des deux bandits. Une moto ainsi qu’un pistolet automatique en usage au sein des Forces de l’ordre malagasy, sans parler d’une grande quantité de munitions qu’ils ont utilisées, étaient saisis sur-le-champ. Un temps annoncé disparu et recherché par les éléments de la brigade d’Ambohimangakely, le fourgon blindé de Brinks se trouvait pourtant quelques minutes après l’attaque au siège de la société  à Ankorondrano.

« Des dirigeants de Brinks ont appelé la Gendarmerie pour l’informer que le fourgon a pu rentrer sans encombre au siège de la société. Mieux, les fonds qu’il a transportés sont intacts tandis que son équipage est sain et sauf », selon une source auprès de la Gendarmerie. Cette dernière s’est félicité à la fois de l’échec de la tentative de ces bandits pour braquer le véhicule blindé de Brinks, et surtout de l’efficacité des éléments, pourtant des stagiaires, qu’elle a dépêchés sur place pour s’affronter aux malfrats. En voulant attaquer un fourgon blindé, les assaillants se sont trompés d’adversaires étant donné que cette forteresse mobile est très sécurisée et dotée de nouvelles technologies.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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