Publié dans Société

Meurtre d’un Indo-pakistanais à Tanjombato - Un des assaillants arrêté

Publié le vendredi, 19 avril 2019

 Irfan Farouk Daya, fils de Farouk Daya, a succombé des suites de ses blessures suite à une tentative de kidnapping à Tanjombato, le 31 janvier dernier. Depuis, la Police n’a pas cessé ses investigations pour apporter de la lumière sur cette affaire. Le 12 avril dernier donc, les hommes de la Brigade criminelle ont piégé l’un des cinq présumés auteurs du forfait à Tanjombato même.

Un renseignement entre les mains de la Police a indiqué que le suspect avait rôdé sur les lieux, facilitant ainsi l’opération pour le faire tomber dans l’embuscade. Le même renseignement a ajouté que les cinq suspects ont pu être identifiés grâce aux images filmées par les caméras de surveillance du secteur. Et au fil des vérifications, il était rendu plus facile pour les Forces de l’ordre de reconnaître l’un d’eux par les traits, celui qui a erré dans les parages à Tanjombato, le vendredi 12 avril dernier. Le suspect aurait dû être présenté devant le Parquet, hier. Par ailleurs, la Police poursuit ses recherches afin de tenter de retrouver les traces de ses quatre complices, encore en cavale.

Rappelons que l’agression qui a coûté la vie au jeune Irfan Farouk est survenue l’après-midi du 31 janvier 2019. Là, deux assaillants, qui ont circulé à bord de deux scooters, ont cherché à kidnapper la victime, qui se trouvait à bord d’une voiture avec les siens. Les bandits n’ont pas alors hésité à ouvrir le feu sur ses occupants, touchant mortellement ainsi l’un des deux fils de Farouk Daya. Evacué d’urgence à l’hôpital,  le malheureux  a succombé à ses blessures tandis que son frère était toujours en soins intensifs.  Après leur sale coup, les malfaiteurs, loin de réussir l’enlèvement de la victime, situation qui a malheureusement débouché sur sa mort, s’étaient rapidement enfuis.

C’est en regagnant les locaux de l’entreprise spécialisée en meubles - dont leur père est propriétaire - que deux hommes se sont fait surprendre.  Depuis lors, les investigations par les Forces de l’ordre, ont donc mis tout ce temps pour finalement remonter la piste de l’un des assaillants, interpellé le 12 avril dernier. Affaire à suivre.

Franck Roland

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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