Publié dans Société

Vol des 100 millions d’ariary de la Baobab - Le fugitif frappé d’un avis de recherche

Publié le jeudi, 25 avril 2019

Il y a plus de deux semaines, il s’est enfui avac les 100 millions d’ariary appartenant à la banque Baobab de Mahitsy et après avoir leurré sa compagne, une employée de l’établissement. Depuis hier, la brigade de gendarmerie de Mahitsy chargée de l’enquête, a émis un avis de recherche à l’endroit du fugitif.   Il s’agit d’un certain Hajatiana Rabetsaroana,  sans domicile fixe, du moins selon les termes employés par les gendarmes.

 

Ainsi, toutes les unités de Gendarmerie et tous les services de Police susceptibles de repérer les traces de H.Rabetsaroana, sont enjoints à procéder à son arrestation sinon à aviser la brigade territoriale de gendarmerie de Mahitsy. Le 16 avril dernier, l’employée de banque en cause qui n’est autre que sa fiancée fut auditionnée, d’abord au Tribunal de première instance d’Anosy puis rapidement au Pôle anti-corruption (PAC). Après coup, elle fut incarcérée à titre préventif à Antanimora.

Les circonstances ayant préludé à la fuite de Hajatiana, méritent d’être retracées brièvement. Les faits remontent le 9 avril  dernier à Mahitsy. La jeune femme était avec les 100 millions d’ariary de la Baobab.  Elle a eu la mission de les verser à la BOA à Mahitsy. Tous deux étaient déjà dans la voiture dans laquelle il allait ramener la jeune femme pour cette mission. Mais juste au moment de partir, l’homme a eu la soudaine inspiration d’envoyer sa compagne pour lui chercher de l’eau. Mais une fois que celle-ci a eu le dos tourné, l’énergumène a fait rapidement démarrer la voiture pour foncer vers une destination inconnue. Sur le coup, la victime a alerté la Gendarmerie, qui a établi des barrages de contrôle sur les grands axes dont la RN4. Mais ayant anticipé le piège, le fugitif a emprunté une voie secondaire, déjouant ainsi  le dispositif des Forces de l’ordre. Sa voiture ne fut retrouvée que le lendemain suivant du côté d’Ambohimangakely, sans le conducteur bien sûr, encore moins des millions.  

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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