Publié dans Société

Santé - Situation mondiale alarmante

Publié le jeudi, 25 avril 2019

Actuellement, Madagascar n’est pas le seul pays frappé par l’épidémie de rougeole. Ailleurs, elle fait  également des millions de  victimes. Lundi dernier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir que les cas de rougeole ont fortement augmenté au niveau mondial. Comparant à l’année dernière, ils ont pratiquement quadruplé au premier trimestre 2019 avec un total de 112.163 personnes atteintes.   Selon l’UNICEF, près de 110.000 personnes, notamment des enfants, ont perdu  la   vie après avoir contracté la rougeole, un nombre en hausse de 22% par rapport à 2016.

 

Un problème de vaccination

Les  facteurs de cette propagation de  la rougeole  sont divers.  En constatant les conséquences engendrées dans de nombreuses régions du globe, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) attribue le manque d'accès au vaccin, les systèmes de santé défaillants et  notamment la peur du vaccin face aux rumeurs.  

« Deux doses du vaccin sont nécessaires pour protéger les enfants contre la rougeole. Or, seuls 85% des enfants dans le monde ont reçu en 2017 la première dose du vaccin, et seulement 67% la deuxième dose », indique cette agence de l'Organisation des Nations unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants. Dans un rapport qu’il a publié hier, cet organisme onusien souligne que  21,1 millions d'enfants par an  ne sont immunisés contre cette maladie virale hautement contagieuse. Ce qui implique que 169 millions d'enfants dans le monde n'ont pas été vaccinés. Plus particulièrement entre 2010 à 2017, plus de vingt millions d'enfants dans le monde n'ont pas été vaccinés contre la rougeole annuellement.

La Grande île sur la bonne voie

En ce qui concerne  le cas  de Madagascar, une amélioration en matière de vaccination est constatée. Malgré cette inquiétude de l’UNICEF, les taux de propagation de l’épidémie de rougeole dans le pays diminuent. Avec les ripostes vaccinales successives, la tendance de l’épidémie de rougeole régresse. Le 11 avril dernier, le taux de couverture vaccinale de la campagne s’élève à 85,72% pour un taux de complétude de 77, 60% des Centres de santé de base (CSB).

Il est à noter que depuis le début de la saison épidémique, au mois de septembre 2018 jusqu’ au 7 avril dernier, le ministère de la Santé publique a recensé  124 514 cas  avec 693 décès notifiés dans les formations sanitaires, 567 décès communautaires dont 191 décès liés à la rougeole et 376 non qualifiés par les agents communautaires.

Rappelons également qu’afin de lutter contre cette épidémie, le ministère  de tutelle sollicite la vérification du statut vaccinal de tous les enfants de moins de 5 ans reçus en consultation, la vaccination ainsi que la déclaration de tout cas de décès lié à la rougeole qu’il soit détecté dans une formation sanitaire ou en communauté. Un numéro vert 910 est toujours actif en cas de besoin d’information ou d’alerte du personnel de santé sur la rougeole ou tout phénomène de santé inhabituel. La rougeole touche surtout les enfants et peut entraîner des complications potentiellement mortelles. Cela requiert donc une attention particulière.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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