Publié dans Société

Accident militaire à Manakara - Le bilan s’alourdit, 6 morts

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Le terrible accident de camion du  Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) et ayant coûté la vie à des militaires durant la récente journée de la fête du travail à Manakara, retient encore les esprits. Récemment, le nombre des  victimes est revu à la hausse car l’on dénombre maintenant 6 morts, contre  5 initialement. Par ailleurs, sur les 29 soldats blessés, 9 ont été sévèrement touchés. Ils ont dû être évacués dans des hôpitaux situés  dans deux villes du centre du pays.

Deux avions ont été affrétés pour l’évacuation de 6 d’entre eux vers l’HOMI à Soavinandriana, dans la Capitale tandis que 3 autres le furent  dans un centre hospitalier à Fianarantsoa. La plupart souffre de multiples fractures ou encore d’un  polytraumatisme sévère. Quant au reste, il est toujours sous soins  à « l’hôpital be » de  Manakara. Leur état est loin d’être critique.  Actuellement, l’Armée malagasy continue d’assumer la prise en charge des soins des victimes. Parallèlement, l’enquête sur le drame se poursuit encore. L’accident est survenu  sur la RN12 au niveau du village de Mijilo où  le camion Hino du BNGRC a fini sa course  au fond d’un petit ravin, non sans qu’il n’ait d’abord percuté un arbre.  « C’est surtout le choc du Hino contre cet arbre qui a provoqué le plus grand nombre de victimes parmi mes collègues », raconte un rescapé. Le conducteur aurait perdu le contrôle en tentant d’éviter à la fois un cycliste imprudent et un minibus Mercedes Sprinter. Les blessés ont été transportés en urgence à l’hôpital de la ville où ils ont été pris en charge. Ces militaires revenaient d’une journée de reboisement à Analavory.
Précisons que le ministère de la Défense nationale et le secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie ont effectué un reboisement à travers le pays le jour de la fête du  travail dernier. Les deux ministres responsables de ces ministères ont donné officiellement le coup d’envoi de cette journée à la BATAC à Arivonimamo. De nombreux militaires et gendarmes ont ainsi participé à cet événement.
F.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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