Publié dans Société

Agression d'un commissaire de police - Deux assaillants à Tsiafahy

Publié le vendredi, 03 mai 2019

La nuit du 15 avril 2019, des maisons appartenant à des particuliers étaient attaquées par des bandits armés dans le quartier d'Anoronala à Ambilobe. La Police était intervenue et le commissaire de cette ville fut blessé au cours d'une fusillade avec les assaillants. Récemment, la Brigade criminelle a vu le couronnement de son enquête. Deux assaillants ont été interpellés grâce à une embuscade. Actuellement, ils sont déjà envoyés en prison, précisément à la maison de force de Tsiafahy, dans la banlieue sud de la Capitale. La Police a donc pu remonter la piste des deux suspects après la nuit même de cette fusillade à Ambilobe, et ce malgré le fait qu'ils aient réussi à prendre la fuite. Cependant, les fuyards, dans leur empressement pour déguerpir, ont laissé tomber par inadvertance un sac par terre. Ce qui a facilité la tâche des enquêteurs, étant donné que l'objet a constitué un indice pour connaître l'identité de l'un des  fugitifs. Depuis, les Forces de l'ordre leur ont tendu une embuscade le long de la route nationale reliant le Nord. Et c'était dans ces circonstances que les deux suspects mentionnés s'étaient fait prendre à bord d'un taxi-brousse à Maevatanàna.

A ce moment, les fugitifs ont espéré gagner secrètement la Capitale. Aussitôt, la Police les a embarqués vers les locaux de la Brigade criminelle pour les interroger. Lorsque les victimes ont été invitées à les identifier à travers la vitre tapissée d'identification de suspects dans une salle d'interrogatoire, les premières ont rapidement reconnu les bandits. L'un d'eux est un récidiviste. Il est incarcéré depuis 2015 et devra encore continuer à purger sa peine jusqu'en 2020. Par ailleurs, l'acolyte des deux est encore en fuite. Pour retracer brièvement les faits, les assaillants qui étaient équipés de fusils de chasse et d'objets tranchants, étaient en train d'attaquer ce foyer du quartier d'Antafiakatsaka. Pourtant, l'assaut a coïncidé avec le passage à la hauteur de l'endroit des patrouilles de policiers et de gendarmes. Si l'une était à pied, l'autre était motorisée.  De plus, les locataires ont donné l'alerte. Leurs appels de détresse étaient parvenus jusqu'aux oreilles des policiers et des gendarmes. C'est le cas de ce commissaire et du chef du District, qui ont voyagé dans une voiture.  Le fonctionnaire de police a alors procédé  à  des tirs en l'air de dissuasion. Mais la réplique des assaillants ne s'étaient pas fait attendre. L'un d'eux a visé le commissaire dont le projectile lui  a pénétré la cuisse.  Déjà, la veille de cela, la maison d'un businessman d'Ambilobe était également visée. La brutalité des agresseurs fut telle que la maîtresse de maison ainsi que son enfant furent grièvement blessés. Enfin, les assaillants s'étaient enfuis avec une somme d'argent s'élevant  à quelques millions d'ariary.
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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