Publié dans Société

Journée mondiale de la liberté de la presse - Les futurs journalistes manifestent également pour la cause

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Au nom de la liberté d'expression ! Lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, des journalistes issus des organes de presse se sont donné rendez-vous hier devant la stèle de la liberté à Analakely. Ils ont manifesté en faveur de ce qui leur tient à cœur avec des pancartes à la main.  Pour cette année, la participation des « futurs » journalistes a marqué la journée. « Je suis étudiante en communication. Le métier de journalisme m'intéresse beaucoup car les journalistes acquièrent chaque jour de nouvelles connaissances. Cependant, ils rencontrent souvent de difficulté dans l'accès aux sources d'information et dans leurs écrits.  J'envisage de travailler dans ce domaine. C'est pourquoi je revendique dès aujourd'hui mes droits pour ma future carrière », explique Rakotomalala Nyavo, étudiante en deuxième année à l'E-media.


Code de la communication médiatisée
Réformes. C'est ce qui résume les revendications attendues dans le Code de la communication médiatisée. « Tous les pays du monde entier célèbre cette journée. Elle est surtout orientée vers une réflexion pour ce qui est déjà acquis et les objectifs à atteindre afin d'améliorer cette liberté d'expression. Pour le cas de Madagascar, on se penche essentiellement sur une journée de rappel concernant les règlementations encadrant le métier, c'est-à dire le Code de la communication médiatisée. Cette loi a créé une polémique lors de son adoption en 2016. Cette année, le ministre de la Communication a déjà témoigné son engagement pour une amélioration de ces textes. Ladite loi sera présentée au sein du Parlement lors de la session du mois de juillet prochain. Donc, on croise les doigts à ce qu'elle soit votée. Parallèlement à cela, les conditions de travail des journalistes doivent également être regardées de près », relate Didi Ratsimbazafy, vice-président de l'Ordre des journalistes de Madagascar (OJM). A noter que Madagascar se trouve en ce moment au 54e rang sur 180 pays en matière de liberté d'expression. Avec l'effort mené par le Gouvernement actuel, le vice-président  de l'OJM espère que la Grande île fera un bond dans son classement au niveau mondial l'année prochaine. A part cette manifestation « silencieuse » devant la stèle sise à Soarano, organisée par l'OJM et le ministère de la Communication, des émissions communes entre les chaînes privées et publiques ont été diffusées hier sur la Radio et télévision nationale.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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