Publié dans Société

Finances publiques - Fin de la gabegie 

Publié le lundi, 17 juin 2019

Une bonne gouvernance financière. Le ministère de l’Economie et des Finances met en place une réforme dans la gestion des finances publiques malagasy. Ainsi, un nouveau guide pratique sur l’exécution budgétaire est lancé officiellement hier au sein du ministère de tutelle, situé à l’avenue de l’Indépendance de Toamasina. Ce nouveau document sert de référence dans la procédure d’exécution du budget. « Le Président de la République ne tolère plus la gabegie dans les dépenses publiques. En plus, nous ne possédons que très peu de temps pour mettre en œuvre la loi de Finances rectificative 2019.

Cela ne signifie pas pour autant que nous allons nous précipiter. Toutefois, il faut que le budget suive les procédures surtout au niveau de la passation des marchés. Cela titille parfois l’esprit qu’une même entreprise arrive à obtenir tous les marchés alors que le ministère donne déjà lieu à la concurrence entre les fournisseurs. Désormais, l’institution ne procède plus au paiement sans service fait. En outre, les prix excessifs ou exorbitants sont tout de suite rejetés par le biais du contrôleur financier. C’est pourquoi nous avons lancé ce guide pour faciliter les services mais également pour que les fonctionnaires s’imprègnent des procédures à suivre », souligne Jean Aimé Raoelijaona, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances.

Toutefois, cette bonne gouvernance financière exige le renforcement des compétences des fonctionnaires. L’exécution de ce nouveau guide s’accompagne ainsi d’une formation. « Cette initiative entre dans le cadre du partenariat entre l’USAID et le Gouvernement. Cette nouvelle directive sera appliquée durant trois ans. Ainsi, les responsables au niveau de chaque institution n’auront plus besoin d’une assistance dans la planification et la mise en œuvre de la résolution des problèmes de développement du pays. Comme cela, les taxes perçues sont sauvegardées et les dépenses sont non seulement adéquates mais déclarées. On reconnait que la formation renforce la capacité financière du pays », explique John Dulop, directeur général de l’USAID à Madagascar. A noter que cette formation débutera à partir du 8 juillet. Le guide est également publié dans le site web du ministère pour son accès au public.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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