Publié dans Société

Ankasina-67 ha Un motocycliste éliminé froidement

Publié le lundi, 24 juin 2019

L’image de cet individu gisant inerte et torse nu sur le sol, a énormément effrayé les utilisateurs des réseaux sociaux. Cet homme venait d’être frappé en plein corps par au moins une balle des assaillants. Ce drame est survenu vers la fin de la matinée dans le quartier d’Ankasina- 67ha, hier. La victime, un homme de 37 ans, a alors payé de sa vie de cette violence gratuite de bandits survenue sous les yeux de plusieurs témoins horrifiés.
Les agresseurs, au nombre de deux, selon la Police, sont venus à pied jusqu’à l’endroit. Quant au trentenaire, il était arrivé à bord d’une moto. Le temps pour lui de casser la croûte dans une gargote du coin et toute sa vie a soudainement basculé. Car à peine le malheureux eut-il pointé son nez hors de ce snack que les bandits lui ont aussitôt expédié cette balle. Le projectile aurait atteint le trentenaire au niveau du torse. « Bien qu’il fut touché dans un point vital, l’homme n’a pourtant pas succombé sur le coup. En revanche, il a rendu l’âme quelques moments après son évacuation d’urgence dans un centre de soins de la ville, sa plaie ne lui laissant aucune chance de survivre », commente encore cette source policière. De leur côté, une fois que les deux larrons aient commis leur sale coup, ils s’étaient rapidement enfuis, et pas les mains vides. Ils ont emporté une sacoche que la victime avait transportée sur elle, ainsi que sa moto dont on ne connaît encore ni le modèle, ni la marque, la police n’ayant fourni aucun autre complément d’information là-dessus. « Dès qu’ils ont aperçu que la victime était à terre, les agresseurs s’étaient rapidement emparés de la clé qu’elle a tenté de garder encore dans sa main avant d’enfourcher sans hésiter la moto », ajoute encore l’information.


Apparemment, les malfaiteurs ont cru que le motocycliste avait transporté une grosse somme d’argent dans cette sacoche, leur principal objet de convoitise. Or, ce qui était loin d’être le cas car elle était dépourvue d’objets de valeur ou de liasse de billets, selon toujours notre interlocuteur.
En attendant que les Forces de l’ordre ne puissent donc élucider l’affaire, on ignore encore tout à propos du motocycliste. Des sources ont avancé
qu’il habite le même secteur. Cependant, on ne sait rien sur ses activités civiles. Etant donné que le jour de la Fête nationale approche, les malfrats de la Capitale, et ce malgré le puissant dispositif adopté, semblent ne pas lésiner sur les moyens pour frapper les victimes, quitte à leur ôter la vie, comme cela venait d’arriver à ce motocycliste, hier.
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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