Publié dans Société

Fête de l'Indépendance - Deux jours de réjouissances au programme

Publié le mercredi, 26 juin 2019

Célébration dans la joie ou la modestie, selon les moyens de chaque ménage. Le 59e  anniversaire de l'Indépendance de Madagascar a été une occasion, pour la majorité des malagasy, de faire la fête. Certains ont alloué un budget spécial, allant jusqu'à 200 000 ariary, pour l'achat de jouets, lampions et repas. D'autres ont laissé de côté les « dépenses excessives » et se sont focalisés sur les réjouissances. « Nous avons concocté un modeste repas, comme celui de dimanche, avec du riz et de la viande avec achards et de la salade de fruits au dessert.

Par contre, nous avons pu acheter des jouets et des lampions pour les enfants. Nous les avons également emmenés en centre-ville pour participer à divers jeux, comme ceux de leur âge », avance Liva R., mère de 5 enfants habitant à Tsimbazaza. Pour d'autres ménages, le menu était complet, avec 2 entrées, un plat de résistance, un dessert et du gâteau pour le déjeuner du 26 juin.

Ambiance fête foraine en centre-ville

Le centre-ville a été envahi depuis le week-end dernier, avec les multitudes de jeux et activités au choix, à la portée de toutes les bourses. Outre les aires de jeux gonflables, des manèges, petits trains et autres animations sont érigés du côté d'Analakely et Soarano. A cela s'ajoutent les stands de photographes avec des jouets et personnages de dessins animés comme Dora et Mickey. Les amateurs de « body painting », n'étant pas en reste, en proposaient des services à partir de 1000 jusqu'à 5000 ariary, au plaisir des petits. En général, les enfants ont été les premières cibles de ces animations. En outre, les marchands de lampions et articles « led » n'ont pas chômé, notamment dans la journée du 25 juin. Les 2 articles, de fabrication malagasy et chinois, ont eu des preneurs différents, avec un prix variant de 1000 à 20 000 ariary. Dans tous les cas, chacun a eu sa part de gaieté durant la célébration de la fête nationale.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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