Publié dans Société

Fête nationale - 2 morts et plus de 150 consultations, selon un bilan provisoire

Publié le mercredi, 26 juin 2019

La journée de la Fête nationale était assez turbulente du fait des accidents qui l'ont marquée. Les statistiques provisoires du service des urgences de l'HJRA font état de 2 morts et plus de 150 consultations, du moins jusque dans la matinée du 26 juin. Comme à l'accoutumée, les accidents de circulation ont terni les festivités. Hier matin, un piéton a perdu la vie lorsqu'un véhicule non identifié l'a renversé en pleine ville. La Police l'a transporté d'urgence à l'HJRA Ampefiloha où le malheureux a finalement succombé des suites de ses blessures. Le véhicule en cause a tout simplement disparu et personne n'a pas pu l'identifier.

 

Les accidents étaient donc assez nombreux, avec 26 victimes, durant les deux journées successives de festivité, et ils étaient parfois spectaculaires. C'était le cas mardi dernier en début d'après-midi, avec ce carambolage surprenant survenu dans les environs d'Ambodifasina, à 5 kilomètres d'Ivato. Un camion serait à l'origine du drame. Des témoins affirment qu'il se serait bifurqué subitement à gauche sans aucune signalisation. Ainsi, trois véhicules légers qui ont roulé dans le sillage du poids-lourd se sont télescopés. De surcroît, une quatrième voiture qui a roulé en contre-sens s'était brutalement cognée contre les trois premières, causant de graves blessures chez le conducteur ainsi que sa passagère. L'on ne parle plus des dégâts matériels. Selon une déclaration de la Police, le camion en question avait pris la fuite. Cette affaire a vu la mobilisation conjointe de la Police et de la Gendarmerie pour démarrer une enquête.

Les accidents dits à responsabilité civile étaient également nombreux. Ils ont fait 34 victimes. Les bagarres associées à la beuverie ou des scènes de ménage, ont été les plus évoquées. Dans la première partie de la journée d'hier, le nombre de victimes s'était encore allongé de 30 autres blessés. Curieusement, Analakely et ses environs ont été le plus souvent les théâtres de ces rixes.

Bien qu'on craigne le pire, le service de la réanimation médicale de l'HJRA n'a pas été débordé. Le soir du 25 juin, on n'y a enregistré que trois cas d'abus de boisson alcoolisée dont celui d'une femme. Si deux autres ont tenté de mettre fin à leur existence, il n'y avait que trois victimes d'intoxication alimentaire. Enfin, le dépôt du cadavre d'un individu était signalé dans le même service, toujours la nuit du 25 juin.

Franck Roland

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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