Publié dans Société

Internat de l’Ecole des Saphirs - Un séjour éducatif pour les pensionnaires

Publié le mercredi, 26 juin 2019

Un voyage afin d’oublier la dure réalité à laquelle les filles sont exposées au quotidien, mais aussi une opportunité d’envisager un meilleur avenir en agissant concrètement. L’extrême pauvreté et la recherche à tout prix d’opportunités économiques sont les principales causes de l’exploitation des enfants dans les pays en développement. Malheureusement, Mada-gascar ne fait pas exception et est évidemment concerné par ce problème. Plusieurs actions de lutte contre le travail infantile ont été ainsi mises en place par le Gouvernement et les organismes humanitaires du secteur privé.

A cet effet, l’ONG Bel Avenir, dont l’engagement repose sur « l’éducation comme moteur de développement », s’est investi dans de nombreux projets pour combattre le travail des enfants et améliorer le cadre de vie des familles défavorisées dans la Région du Sud. L’Ecole des Saphirs avec son internat pour jeunes filles, fondés en 2008 dans la Région d’exploitation minière de Sakaraha, représentent une vivante illustration.

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants - le 12 juin, ainsi que la Journée mondiale de l’enfant africain - le 16 juin, l’ONG Bel Avenir a organisé une sortie pédagogique dans la ville balnéaire de Mangily pour les pensionnaires de l’Ecole des Saphirs d’Antsohamadiro. Pour la plupart de ces pensionnaires, c’est la première fois qu’elles ont pu découvrir la mer. Cette sortie de 5 jours a débuté le 11 juin. Durant ce séjour, ces élèves, âgées de 8 à 13 ans, ont pris part aux activités proposées par l’ONG dans son centre de séjour éducatif et aussi dans son centre d’agro-foresterie. Les filles ont ainsi pu être sensibilisées à la valorisation des terres arides à travers la culture de plantes potagères. Le développement personnel a été aussi d’actualité avec des animations préparées spécialement pour l’occasion par les responsables du centre et des volontaires.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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