Publié dans Société

Stomatologie - Santé bucco-dentaire inquiétante à Madagascar

Publié le dimanche, 30 juin 2019

La carie dentaire et les parodontopathies, ces deux affections bucco-dentaires les plus communes chez les Malagasy, peuvent être prévenues par des méthodes simples et peu coûteuses. La santé bucco-dentaire repose sur l’hygiène bucco-dentaire, l’hygiène alimentaire, la prise continue de fluorures et l’utilisation des services de santé bucco-dentaire. La promotion de la santé vise à créer un environnement favorable à l’adoption de ces comportements. Ce qui n’est pas encore le cas de Madagascar, malgré les efforts entrepris par le ministère de la Santé publique ainsi  que les divers projets visant à  diminuer les maladies bucco-dentaires. En effet, la bonne hygiène, laquelle n’étant pas à la portée de la plupart de la population, pourrait éviter des maladies. « A Madagascar, la santé bucco-dentaire de la population est en péril au vu des prévalences des maladies dentaires courantes ». Des propos qui reflètent la situation actuelle de l’état de santé bucco-dentaire de la population.  Selon les dernières statistiques, au moins 90 % des enfants malagasy ont en moyenne 3 dents temporaires cariées. 85 % des enfants de 6 ans ont en moyenne 5 dents cariées et 60 % des jeunes de 6 à 15 ans souffrent de la même maladie. Et il faut dire que la maladie bucco-dentaire ne s’arrête pas à l’enfance puisque la situation s’aggrave avec l’âge. L’état des dents des adolescents et des personnes âgées est également déplorable. Par manque de moyens, certains attendent que leur dent leur fasse mal pour consommer des médicaments qui ne servent qu’à calmer la douleur. « 90 % des personnes venant consulter un dentiste ont toutes des maladies bucco-dentaires comme la carie.

La plupart d’entre elles subissent un nettoyage de dents cariées, tandis que d’autres préfèrent qu’on enlève leur dent. Ce qui n’est pas toujours conseillé si son état n’est pas encore à craindre, puisque le fait d’extraire une dent diminue la force de la personne. Quoi qu’il en soit, il faut dire que les Malagasy ne savent pas comment bien entretenir leurs dents. Raison pour laquelle plus de 89 % des grandes personnes, c’est-à-dire entre 20 et 60 ans ont la carie dentaire.  Ces chiffres reflètent une certaine négligence vis-à-vis de l’hygiène dentaire, et cela à cause du manque d’hygiène, de prévention, de soins et de moyens », explique le Dr Ravelomanana, d’un cabinet privé sis à 67ha. Par ailleurs, en matière de personnel de santé, surtout pour les agents de santé bucco-dentaire, la Grande île se trouve très loin des normes imposées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, le nombre de chirurgiens-dentistes qui exercent dans les grandes villes demeure insuffisant. Tout comme dans les zones enclavées d’ailleurs, avec 1 dentiste pour 10 000 personnes selon la statistique sortie en 2016.
 T.A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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