Publié dans Société

Andriamena Tsaratanàna - Les parents tués, le fils kidnappé

Publié le vendredi, 19 juillet 2019

Terrorisme. La famille est encore en deuil alors qu’un nouveau malheur la frappe de plein fouet. Mercredi aux alentours de 21 heures, des inconnus ont enlevé un père de famille appelé Nesta, un quadragénaire, résident à Andriamena Tsaratanàna. La victime n’est autre que le fils des époux dont les ossements étaient récemment découverts après qu’ils étaient kidnappés en janvier. Les souffre-douleurs appartiennent à un modeste groupe familial rural dont l’agriculture et l’élevage sont les principales sources de revenus. Contrairement aux voisins, ils possèdent un important cheptel bovin. Les observateurs pensent du coup que les centaines de bœufs dont ils disposent sont à la source des traitements cruels que les autres leur font subir constamment. Ils auraient aussi attisé la haine et la jalousie. Pour l’instant, aucune demande de rançon n’a été ébruitée à la suite du kidnapping de mercredi. « Les ravisseurs se seraient peut-être adressés aux membres de la famille qui auraient dû garder le silence par peur de représailles », a dit un informateur local. En effet, le plateau de Tsaratanàna est devenu le fief d’un réseau de criminels impitoyables qui ont fait parler d’eux depuis l’an passé.


Série noire
La bande aux ordres d’un certain Del Kely donne du fil à retordre aux militaires et policiers, pourtant suffisamment entraînés pour affronter sur le terrain des hors-la-loi armés. Des gens voient de temps à autre le tristement célèbre chef de bande circuler librement dans la localité. Mais beaucoup s’étonnent du fait qu’il ne soit pas encore arrêté jusqu’ici en dépit de consignes fermes émanent des instances supérieures. Différentes missions militaires sont déployées dans le secteur de Tsaratanàna pour tenter d’en finir avec la série noire terrorisant les habitants. Des troupes sont encore sur place. Des éléments des Forces spéciales d’intervention (FSI), présentées pour la première fois lors du défilé militaire à Mahamasina le 26 juin, devraient se joindre à elles incessamment. Une de leurs raisons d’être est de neutraliser les réseaux criminels.
M.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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