Publié dans Société

Bourse d’études en Chine - Une quarantaine d’étudiants malagasy bénéficiaires

Publié le jeudi, 22 août 2019

Pour l’année universitaire 2019-2020, 40  nouveaux étudiants malagasy représentant les six provinces et respectant le genre vont  poursuivre leurs cursus universitaires dans  29 universités chinoises. Ayant décroché la bourse  d’études  octroyée par le Gouvernement chinois, ces talentueux vont se répartir dans les filières aéronautique, génie civil, ingénierie minière, informatique, finance, gestion,  diplomatie et traduction. Et ils vont y passer trois ans d’études au minimum. La sélection a été passée par deux étapes. « Une commission interministérielle a été chargée de traiter tous les dossiers déposés. Et c’est au Gouvernement chinois de les valider après par la suite» explique Raharimanana Marie, secrétaire permanent la Commission nationale des bourses extérieures (CONABEX). D’après ses propos, des critères  de sélection ont été imposés pour avoir cette liste finale des boursiers malagasy. La  sélection s’est notamment portée sur les compétences des étudiants à savoir la maitrise parfaite de la langue anglaise justifiée par un certificat. A cela s’ajoute l’obtention des diplômes de Licence et Master pour les candidats postulant en doctorat. Selon toujours ce secrétaire permanent  du CONABEX, 400 à 600 demandes de bourse à l’étranger sont traitées auprès de cette institution sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES).

Et 300 d’entre elles constituent des dossiers à destination de la Chine. « La partie chinoise fournira encore à l’Afrique plus de bourses d’études  gouvernementales et sera prête à accueillir  un nombre plus   important d’Africains  dans des séminaires de formation, afin de former pour  l’Afrique plus de professionnels dans divers  domaines » promeut Yang Xiaorong, ambassadeur de Chine à Madagascar.  Dans son discours, elle a souhaité que les étudiants malagasy puissent, à travers les expériences d’études en Chine, enrichir leurs connaissances professionnelles et approfondir  la compréhension sur la Chine afin d’apporter une plus grande  contribution au développement de Madagascar.  Une réflexion  qui a  été appuyée par la Professeure Blanche Nirina Richard, numéro un du MESUPRES. Dans sa prise de parole, elle a attiré les attentions des  boursiers à revenir dans le pays une fois les études terminées pour partager les acquis dans  le cadre professionnel.  Il est à noter que depuis la coopération éducative entre Madagascar et le Gouvernement chinois, plus de 700 étudiants malagasy au total y ont pu faire des études universitaires grâce à cette bourse. A cela s’ajoutent les 2000  Malagasy bénéficiant des stages  de formation concernant différentes filières.
 Recueillis par  K.R.

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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