Sans pièce justificative, il s’est pavané avec sa tenue de combat avec des insignes placés aux mauvais endroits. Lors de son audition, les éléments du Commissariat du 1er Arrondissement où il a été retenu ont pu soutirer une information comme quoi il s’agit d’un fils d’un militaire habitué à porter une tenue de sergent-chef au cours de ses sorties nocturnes. D’après les informations communiquées par le ministère de la Défense nationale (MDN), différents paramètres sont visibles afin de différencier les vrais et les faux patrouilleurs. « Les faux patrouilleurs ne travaillent pas en groupe. Vêtus d’une tenue militaire, ils opèrent individuellement et circulent d’une manière suspecte. Et ces signes doivent alerter les usagers de la route », informe le ministère de tutelle.
Trois missions principales
Les missions de ces policiers militaires mobilisés dans toute l’île sont axées sur trois points distincts. Il s’agit en premier lieu de s’assurer de la bonne conduite des militaires et de vérifier l’utilisation à bon escient des matériels en dehors de la caserne. A cela s’ajoute la sécurisation de la population. Des éléments des PM effectuent des patrouilles dans des zones rouges de la capitale entre autres. Ils y sont présents pour éviter que les malfaiteurs n’y opèrent pas et n’y font pas de victimes. En cas de flagrant délit, ils disposent le plein droit d’arrêter les malfaiteurs et de les amener aux brigades. En outre, leur troisième responsabilité est basée sur des actions civilo-militaires. Ils servent également d’appui et d’assistance face aux dangers rencontrés par la population locale.
Par ailleurs, leur couverture spatiale se porte sur toutes les Régions de Madagascar. Et l’intensification du nombre des patrouilles dans une zone rouge se décide après une évaluation de L’Etat-major mixte opérationnel (EMMO) et en fonction des situations. En effet, ces patrouilleurs sont parfois envoyés par cet organe de conception mixte nationale et régionale en mission exceptionnelle.
K.R.