Publié dans Société

Assaut de bandits à Toamasina - Les 3 présumés auteurs tombent dans une embuscade  de la Police

Publié le dimanche, 15 septembre 2019

Avant que certains d’entre eux ne fussent tombés dans une embuscade de la Police quelques moments à peine après leur sale besogne, des bandits ont pris d’assaut la maison d’un particulier du quartier d’Andranomadio à Toamasina. L’acte a été perpétré vers 1h du matin jeudi dernier. Il s’est traduit aussi par le vol d’une somme de 2,5 millions d’ariary, d’une moto et d’un poste téléviseur. Les locataires victimes ont alerté la Force d’intervention de la police ou FIP. Une action de cette force a par la suite permis de faire tomber trois assaillants dans ses pièges.

 

En effet, les bandits, à l’arrivée des éléments de la FIP à l’endroit du forfait, ont cherché à prendre la fuite mais les membres des Forces de sécurité s’étaient lancés à la poursuite des fugitifs. La traque n’a pris fin qu’à un endroit baptisé « Ex-Relax ». C’est là que les gangs ont l’habitude de se planquer et de se partager du butin après chaque assaut perpétré quelque part, et les habitants de Toamasina le savent bien aussi bien que les Forces de l’ordre.

A l’ex-Relax, trois  fuyards étaient faits. Ils n’ont plus aucun moyen, ni pour s’opposer à la Police, ni pour reprendre leur fuite. Après leur capitulation, les gardiens de la paix ont trouvé également leur butin de vol sur les lieux. Ce dernier est constitué de quatre motos scooter, de trois téléviseurs à écran plat ainsi que trois couteaux avec lesquels les suspects ont perpétré leur méfait à Andranomadio, quelques moments auparavant.

On peut dire que, selon une source policière, les efforts en vue de sécuriser la ville portuaire, se traduisent souvent par l’envoi de patrouilles pour la quadriller de nuit. De toute façon, c’était de cette manière que cette patrouille de la FIP a pu rejoindre rapidement les victimes lorsqu’elles ont donné l’alerte.

Les Forces de l’ordre sont sur les dents après le constat d’une recrudescence de l’insécurité dans la capitale économique du pays au cours des trois derniers mois. Vers début août dernier, trois victimes ont perdu leur vie en trois jours seulement. En juillet, les bandits ont attaqué un ressortissant turc dans son domicile, preuve que les premiers ne font plus de distinction de cibles. Car s’ils ont mis un bémol aux enlèvements, en revanche, ils ont multiplié les attaques visant des propriétés privées, bravant ainsi la détermination et la présence des Forces de l’ordre, lesquelles ont dû se mobiliser 24h/24 pour contrecarrer leurs méfaits.

Franck Roland

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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