Publié dans Société

Gare routière Maki d'Andohatapenaka - Déménagement imminent pour les axes RN2 et RN5

Publié le lundi, 16 septembre 2019

196 parkings aménagés. Ces places au sein de la Gare routière Maki d'Andohatapenaka sont réservées aux véhicules de transport en commun qui appartiennent à diverses coopératives desservant les axes RN2 et RN5. Le premier axe relie Antananarivo et Toamasina tandis que le second dessert le trajet entre la Capitale et Fénérive- Est. « Le déménagement sera effectif à partir du vendredi 20 septembre prochain. Certaines coopératives se sont toutefois opposées à cette nouvelle organisation. Mais après la rencontre de ce matin (ndlr hier), les responsables ont finalement accepté », informe Charles Rakotonirina, conseiller technique au sein du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM).

« Une reconnaissance se déroulera ce mercredi à la gare routière d'Ambodivona afin de constater de visu les infrastructures et la logistique des coopératives qui vont y rester. Elles devraient répondre aux normes imposées dans la fiche de conformité », ajoute le Général Jeannot Reribake, directeur général de l'Agence des transports terrestres (ATT). Les autres coopératives pourront consulter leurs box et parkings à Andohatapenaka dès mercredi même, deux jours avant le déménagement.

Qualité de service et sécurité à assurer

La Gare routière Maki d'Andohatapenaka accueille actuellement les coopératives de la RN4 reliant Antananarivo et Mahajanga, celles de la RN6 desservant Antananarivo-Antsiranana et certaines de la RN1 reliant Antananarivo et Tsiroanomandidy. « L'arrivée des coopératives desservant les axes RN2 et RN5 sur les lieux n'aura aucun impact négatif au niveau du règlement interne et des organisations déjà établies au sein de la gare », rassure Fidy Ranaivoson, directeur général adjoint (DGA) de Maquauto, gestionnaire de ladite gare routière. Outre l'insertion sur la professionnalisation du métier dans le domaine du transport routier, ce déplacement vise à satisfaire les voyageurs. Ces derniers pourront jouir de meilleures infrastructures, depuis la salle d'attente aux normes jusqu'aux toilettes, en passant par les restos. Leur sécurité sera également garantie, avec la présence des Forces de l'ordre sur place. Pour leur part, les coopératives de transport peuvent y assurer une meilleure qualité de service, entre autres en proposant le même tarif pour chaque destination.

Le déménagement des locataires d'Ambodivona à Andohatapenaka impactera probablement sur la circulation urbaine, avec plus de véhicules et de passagers à gérer. Les embouteillages seraient inévitables. « Le nombre d'agents de police à dépêcher auprès des points noirs, dont les grands carrefours comme Andohatapenaka, Rocade, Ankazomanga, Jesosy Mamonjy Ankorondrano, etc., sera renforcé. Il en est de même pour l'effectif de la Brigade mobile de la circulation et de la Compagnie mobile urbaine de la circulation », avance le commissaire Panoël Tsiky Rakotondrainivonona, de la Police du 7ème Arrondissement d'Antananarivo. Quoi qu'il en soit, les mesures prises devraient être strictes face à l'affluence des voyageurs, tant au sein de la gare qu'aux axes environnants.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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