Publié dans Société

Viol d’une mineure à Andakana - L’auteur présumé placé sous MD à Tsiafahy, sa compagne à Antanimora

Publié le dimanche, 22 septembre 2019

J. le chef de famille de 46 ans soupçonné du viol d’une mineure de 17 ans mais aussi pour  tentative de corruption, a été déféré au Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha samedi dernier. A l’issue de son audition marathon,  qui s’est prolongée jusqu’aux alentours de 20h, le quadragénaire était finalement placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy.  Notons que le Parquet d’Anosy a transféré le dossier au PAC au terme d’un premier déferrement  du suspect le vendredi 20 septembre dernier.  

Mais il n’était pas le  seul à être impliqué ainsi. Sa compagne, domiciliée à Antaninandro, a été également incarcérée à Antanimora. Elle est soupçonnée de complicité en cachant volontairement chez elle  son compagnon alors que les gendarmes ont voulu l’arrêter, le 15 septembre dernier, quelques moments après sa cavale.

 L’affaire remonte le soir du  vendredi 13 septembre dernier lorsque le suspect a réussi à emmener ses victimes, car il y en a deux,  à bord de sa Rexton à Andakana. Là, il a violé la jeune fille de 17 ans dans le véhicule même, et ce, non sans l’avoir  menacée avec un couteau. Heureusement, son amie de 20 ans a réussi à s’échapper du 4x4 pour alerter aussitôt le chef fokontany. Après l’alerte, le présumé violeur s’est enfui en abandonnant, et 4x4 et victime à l’endroit. Plus tard, il a essayé de régler l’affaire à l’amiable avec les proches de l’une de ses victimes. Echouant sur ce point, il a renouvelé sa tentative, mais cette fois-ci avec les enquêteurs de la Gendarmerie, en leur proposant 6 millions d’ariary. Ce qui lui a d’ailleurs valu son déferrement au PAC. Notons que les gendarmes ont pu finalement le piéger avec sa tentative de les corrompre.

Déjà en 2015, la remise en liberté du  suspect après seulement 3 mois de réclusion pour d’autres affaires de viol associées à la menace dont les victimes étaient des prostituées de Tsaralalàna et d’Analakely, a provoqué la grande colère et la déception chez ces dernières. L’homme avait aussi  l’habitude de les menacer avec un revolver. Son objectif était de ne pas payer la passe. Beaucoup de ces femmes souffriraient des séquelles morale et physique des pratiques sexuelles jugées contre-nature par J.

Franck Roland

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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