Face à cette situation, beaucoup de parents, ayant des enfants en classe de 3e sont confrontés à d’autres problèmes que l’échec. D’un côté, les inscriptions sont déjà clôturées pour les classes de 3e et occupées par les passants. Ainsi, bon nombre des établissements refusent de prendre d’autres élèves ou d’augmenter le nombre des effectifs. « La réinscription de nos enfants est encore en suspens. Selon les responsables, ils sont encore en pleine réunion concernant cette classe d’examen, notamment l’infrastructure », avance Lalanirina, une mère de famille dont sa fille a échoué à l’examen du BEPC. Mais à entendre dire, les écoles ont peur que la même situation revient et détruit leur image.
De l’autre côté, les établissements ont mis en place une nouvelle organisation, afin de ne pas délaisser les parents et les élèves. « Nous n’avons que quelques semaines avant la rentrée scolaire. Pourtant, nous devons trouver d’autres solutions que de renvoyer les redoublants. Nous avons donc décidé de supprimer une classe de seconde pour la transformer en 3e », avance Sarah Herimamy, directrice d’un lycée privé. C’est d’ailleurs une solution provisoire qui peut affecter de nouveau les résultats des examens à cause du sureffectif.
Ces résultats est une sonnette d’alarme pour la qualité de l’éducation dans le pays. Outre le renforcement des capacités des enseignants, la surveillance des parents, le renforcement de la surveillance du ministère de tutelle pour la création des écoles dans chaque coin de la rue est de rigueur. Ces derniers temps, la création d’une école est devenue un autre business dans le pays.
Anatra R.