D’après les informations livrées par la presse de l’île de la Réunion « plusieurs opérations de contrôle, réalisées par la DIECCTE Réunion, ont révélé que les marmites et autres ustensiles en aluminium provenant de fonderies artisanales malagasy, contiennent des taux de plomb supérieurs aux limites légales.
Les analyses ont notamment démontré que la libération du plomb dans les aliments était entre 3 et 4 600 fois supérieure à la limite autorisée. Ces ustensiles pourraient ainsi favoriser une intoxication au plomb, ce qui peut avoir des effets sur le système nerveux, notamment chez les enfants avec un retard du développement mental, sur les fonctions rénales et le système cardio-vasculaire. Selon les analyses menées par le laboratoire de Bordeaux, manger tous les jours 32 grammes de carry qui aurait été cuisiné dans l’une de ces marmites, présenterait un danger pour la santé humaine ». La préfecture de l’île de La Réunion appelle ainsi à la vigilance dans l’utilisation des produits en possession des consommateurs. « Il ne peut y avoir aucune assurance du fait de l'absence totale d'identification, de traçabilité et d'historique de tous ces ustensiles ». Les marmites et ustensiles malagasy sur place et qui n’ont pas été encore vendus seront du coup retirés du marché. Une grosse perte en somme pour les importateurs et les commerçants locaux mais également pour les fabricants malagasy. Une contre-étude approfondie de la part des autorités malagasy pour infirmer ou confirmer la thèse réunionnaise est plus que souhaitée. Si elle est avérée, une mesure devra être prise pour protéger les utilisateurs malagasy et dans la foulée donner une directive aux fabricants afin qu’ils puissent rectifier les tirs. Si la théorie est par contre fausse, ce n’est ni plus ni moins que d’un protectionnisme à dénoncer…
La Rédaction