Publié dans Société

Produits artisanaux de Madagascar - Interdiction d’entrée des marmites malagasy à La Réunion

Publié le lundi, 23 septembre 2019

Un marché régional bloqué. Les autorités réunionnaises interdisent l’entrée et l’utilisation sur leur territoire des marmites malagasy. La raison invoquée expliquant cette interdiction en vigueur depuis vendredi dernier a trait au taux de plomb sur ces produits malagasy fabriqués à partir de l’aluminium. Cette interdiction concerne non pas uniquement les marmites « made in Madagascar », mais également les autres ustensiles (poêles et louches…) créés à partir de ce métal.

 

D’après les informations livrées par la presse de l’île de la Réunion « plusieurs opérations de contrôle, réalisées par la DIECCTE Réunion, ont révélé que les marmites et autres ustensiles en aluminium provenant de fonderies artisanales malagasy, contiennent des taux de plomb supérieurs aux limites légales.

 Les analyses ont notamment démontré que la libération du plomb dans les aliments était entre 3 et 4 600 fois supérieure à la limite autorisée. Ces ustensiles pourraient ainsi favoriser une intoxication au plomb, ce qui peut avoir des effets sur le système nerveux, notamment chez les enfants avec un retard du développement mental, sur les fonctions rénales et le système cardio-vasculaire. Selon les analyses menées par le laboratoire de Bordeaux, manger tous les jours 32 grammes de carry qui aurait été cuisiné dans l’une de ces marmites, présenterait un danger pour la santé humaine ».
La préfecture de l’île de La Réunion appelle ainsi à la vigilance dans l’utilisation des produits en possession des consommateurs. «  Il ne peut y avoir aucune assurance du fait de l'absence totale d'identification, de traçabilité et d'historique de tous ces ustensiles ». Les marmites et ustensiles malagasy sur place et qui n’ont pas été encore vendus seront du coup retirés du marché. Une grosse perte en somme pour les importateurs et les commerçants locaux mais également pour les fabricants malagasy. Une contre-étude approfondie de la part des autorités malagasy pour infirmer ou confirmer la thèse réunionnaise est plus que souhaitée. Si elle est avérée, une mesure devra être prise pour protéger les utilisateurs malagasy et dans la foulée donner une directive aux fabricants afin qu’ils puissent rectifier les tirs. Si la théorie est par contre fausse, ce n’est ni plus ni moins que d’un protectionnisme à dénoncer…

La Rédaction

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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