Publié dans Société

RN1 - Une collision fait 1 mort

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

Encore une fois, la RN1 et particulièrement la localité d’Ambatomirahavavy, ont été les théâtres d’un accident mortel. Vers 18h30 mercredi, un cycliste a perdu sa vie dans des circonstances effroyables. Un taxi-be assurant la liaison entre la Capitale et Imerintsiatosika l’a percuté. Souffrant de terribles commotions et autres lésions, la victime avait été évacuée d’urgence vers l’HJRA Ampefiloha.

 

Des sources affirment que le cycliste a rendu l’âme au cours de son évacuation, d’autres avancent que c’était à l’hôpital qu’il a succombé. Dans la journée d’hier, aucun de ses proches ne se serait toujours pas manifesté à la morgue pour constater de visu. Le flou et le manque de renseignement n’auraient donc pas permis de connaître l’identité de la victime, laquelle a été inscrite dans le registre de la morgue comme étant un inconnu, du moins pour la journée d’hier.

Pour le moment, les explications avancées  pour déterminer la responsabilité de l’accident restent floues. Mais sur place, beaucoup d’observateurs et des usagers de cette ligne n’ont pas hésité à montrer du doigt les excès de vitesse des minibus des transports en commun reliant la banlieue ouest d’Antananarivo. Les preuves sont nombreuses. En mai de l’année dernière, toujours sur la RN1, et pour n’en citer qu’un exemple,  un taxi-brousse mini-bus Mazda, d’une coopérative, s’était télescopé avec un camion  à Ambohidranomanga, situé au PK21+600 à Ambatomirahavavy. A l’époque, cet accident a fait plusieurs blessés dont les deux chauffeurs et six passagers du taxi-brousse. Il y a deux années de cela, l’opinion a été ulcérée et horrifiée par la collision entre un Mazda d’une autre coopérative et une Hyundai Starex, faisant 3 victimes.

Pour revenir sur la situation à  Ambatomirahavavy, il existe également ce virage à épingle à cheveu où la plupart des accidents, parfois aux conséquences tragiques,  étaient déjà survenus tout au long de ces quatre dernières années. Ce virage perturbe le réflexe et la visibilité des conducteurs et leur faire perdre le contrôle.  Les riverains ainsi que l’ensemble des usagers ont maintes fois proposé de baliser la voie, ou au moins installer un casseur de vitesse. Mais leur réclame demeure lettre morte jusqu’à présent.

Franck Roland

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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