Publié dans Société

Incendie d’Ankaramalaza - L’Etat au chevet des sinistrés

Publié le dimanche, 24 novembre 2019

Une délégation gouvernementale dirigée par le PM Ntsay Chrisitian s’est déplacée à Ankaramalaza samedi dernier, soit au lendemain de l’incendie ayant ravagé 125 maisons, occasionnant un millier de sans-abri et faisant un blessé. La délégation a apporté une aide urgente aux victimes de l’incendie de la part de l’Etat malagasy. Il s’agit entre autres d’une tonne de riz, 500 kg de légumineuses et 1 000 tôles. Cependant, d’autres lots offerts par le Bureau national de Gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), arriveront d’ici peu dans cette ville sinistrée.

 

L’incendie géant qui a donc frappé vendredi après-midi Ankaramalaza, District de Manakara, a par ailleurs épargné le haut-lieu du culte et de pèlerinage, le fameux « Toby ». Des enfants d’un foyer  qui s’amusaient avec le feu, sont pointés du doigt comme à l’origine de ce sinistre d’une ampleur sans précédent. Une information que la Gendarmerie n’a encore jusque-là confirmée, ni infirmée. Lorsque cet incendie a éclaté, une bonbonne de gaz a explosé sous l’effet de la chaleur et de la forte vapeur, expliquant ainsi la gravité et l’étendue des dégâts. Faute d’un service de pompiers, les villageois n’ont pas réussi, eux-seuls, à venir à bout des flammes. Le fait que la plupart des maisonnettes soit constituée de matériaux de fortune, a également accéléré la propagation des flammes.

Malgré le fait que ces mineurs soient donc provisoirement mis en cause, la Gendarmerie poursuit encore l’enquête et tente d’élucider l’origine du sinistre. La plupart des villageois n’étaient pas encore sur place lorsque le feu a démarré. Ce sinistre a montré une fois de plus que les Districts ou autres Communes d’assez importante envergure, doivent être désormais dotés au moins d’un service de sapeurs-pompiers. Car de sources concordantes, les dégâts auraient pu être limités s’il y avait la présence des soldats du feu dans une telle localité aussi importante, étant un haut-lieu cultuel.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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