Publié dans Société

Fête de la Nativité en avance - Mialy Rajoelina gâte les enfants victimes de violences

Publié le mardi, 03 décembre 2019

Une initiative forte de la Première dame. Cette année, la traditionnelle fête de Noël organisée par l’association Fitia se démarque des éditions précédentes. Depuis des années, celles-ci ont été réalisées au profit des enfants issus de diverses couches sociales. Mais hier, 22 enfants victimes de violences, âgés de 5 mois à 17 ans, ont été rassemblés à Mahamasina pour fêter en avance un Noël de partage. Certains d’entre ces enfants victimes ont subi des viols. D’autres ont développé des troubles cardiaques suite aux violences répétées subies par leurs mères. « Noël est avant tout une fête des enfants. J’estime que chaque enfant a le droit de jouer et de faire la fête », a souligné Mialy Rajoelina, lors de cet après-midi spécial.

 

La fête de la Nativité spéciale dédiée aux enfants victimes de violences s’est déroulée dans un lieu symbolique. Il s’agit d’un centre spécialisé dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et la prise en charge des victimes. Cette infrastructure, basée à Mahamasina, a été inaugurée le 25 novembre dernier. Ce centre fournit des services intégrés, depuis l’écoute, le signalement et la dénonciation des cas de violences, jusqu’à l’orientation et la prise en charge des survivants. « En ce jour de fête, on a transformé ce centre spécialisé en un endroit où les enfants peuvent passer de bons moments, même le temps d’un instant », évoque la Première dame et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG, choisie par le Fonds des Nations unies pour la population. Les enfants invités aux festivités ont pu s’essayer à la danse, au dessin, à la peinture, découvrir des tours de magie, jouer aux Lego, se faire maquiller, etc. Particulièrement émue, Larissa, la porte-parole des enfants victimes de violences, n’a pas réussi à aller au bout de ses remerciements. Tous ont passé un moment magique et sont répartis avec un jouet.

P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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