Publié dans Société

Antananarivo - Des montagnes d’ordures s’entassent dans la rue

Publié le mardi, 03 décembre 2019

D’un quartier à un autre, desordures s’éparpillent et  souvent accompagnées d’odeurs nauséabondes.  Antananarivo, la capitale de Madagascar  ne cesse de se dégrader en matière d’hygiène et assainissement. La grande ville est envahiepar des déchets à savoir les ordures ménagères  notamment  les épluchures de légumes et fruits  ainsi  que les plastiques.Les bacs à orduresmise à disposition  par le Service Autonome de l'Assainissement de la Ville d'Antananarivo (SAMVA)  débordent et les résidus finissent par s’entasser dans  la rue. Du côté de Soavimasoandro-Amboditanimena, les sachets plastiques, les restes d’aliments occupent  presque la moitié de la route  principale. « Nous sommes contraintes de passer par cette voie tous les jours. Pourtant,  les odeurs sont dégoûtantes. Le  fait de sentir et d’avoir  une vue microscopique des ordures,  si tel est  le mot, nous  procurent une sensation de malaise et d'inconfort au niveau de l'estomac. Mes enfants   ne  cessent d’éternuer en y passant tous  les jours. Nousdemeuronsà quelques kilomètres de cet endroit mais je n’imagine pas comment ces gens qui  habitent tout près font pour survire avec cette insalubrité » raconte un usager de  la route. A Anosibe, Anosipatrana, la  situation demeure pareille. « Je ne sais plus  qui  reproché,  les Tananariviens qui produisent beaucoup de déchets ou  la commune qui n’honore pas ces responsabilités  ou encore moins le Samva   à qui cette responsabilité d’amasser les  ordures a été attribué. D’autant plus que cet établissement vient de recevoir des camions pour faciliter  le ramassage et l'enlèvement des ordures en cette période » martèle un  habitant d’Anosizato. 

 

Quant à la structure de proximité  en charge de collecte des ordures  ménagères au niveau des  Fokontany qui est le RF2, leur fonction ne le permet pas de s’en assurer.  Selon   Rasoa, un des responsables auprès du Fokontany 67ha, son rôle consiste au ramassage d’ordures et leur transport dans les bacs à ordures du Samva. Mais le projet s’étend aussi le balayage des ruelles ainsi que le nettoyage des petits canaux d’écoulement d’eaux entre les quartiers  poursuit-elle.

Pour  quelques citoyens ayant accepté  de nous livrer  leur impression, cette réalité  résulte du mauvais comportement et pratique habituelle qu’il faut à tout prix changer.  « Il s’agit d’un combat difficile mais faisable avec des  moyens  matériels entre autres » souligne une mère  de famille résidant  à Andavamamba. A l’heure où nous mettons sous presse, aucune explication de ce retard de  ramassage  et cet amas d’ordure n’a été reçue de la part du  Samva après l’avoir contacté. 

KR.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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