Publié dans Société

Cyclone tropical « Belna » - Soalala inondé à 90 %

Publié le lundi, 09 décembre 2019

La situation au niveau des zones d’intervention du cyclone « Belna » s’annonce négative, notamment à Soalala. Les informations recueillies témoignent des dommages engendrés. « 90 %  du District de Soalala se trouvent sous l’eau, hier vers 18 heures. Des vents violents ont ôté les toits des infrastructures locales, à savoir les bâtiments publics et les maisons particulières. Les occupants ont été regroupés dans des endroits imposés par les autorités locales », nous rapporte un journaliste local. D’après les informations communiquées par la  Direction générale de la Météorologie (DGM), Belna  a atterri dans cette localité hier en début d’après-midi. « Le cyclone tropical BELNA a atterri sur le cap d’Amparafaka, District de Soalala, hier à 14h 30, heure locale. Il se déplace vers le Sud-sud-ouest à une vitesse de 19 km/h. Le vent moyen qu’il accompagne est de 130 km/h. Les habitants de ce District doivent même s’attendre à des rafales pouvant atteindre les 180 km/h. Les pluies diluviennes pouvant dépasser les 200 mm sont prévues dans les prochaines 24 heures. Les inondations généralisées sont fortement à craindre pour les zones réputées comme vulnérables », précise Météo Madagascar.

Le niveau d’alerte est toujours maintenu pour plusieurs Régions. Le danger imminent reste au niveau de Boeny, Besalampy, Morafenobe, Ambatomainty, Maintirano, Maevatanàna, Kandreho, Antsalova et Miandrivazo. D’autres Régions telles que Bongolava, Belo-sur-Tsiribihina, Morondava, Mahabo, Manja sont en alerte jaune.  L’alerte est par contre levée sur Nosy Be, Ambanja, Analalava, Antsohihy, Boriziny, Mampikony, Tsaratanàna. Les populations concernées par ces avis sont ainsi priées de suivre attentivement les consignes émises par les autorités locales. Les usagers maritimes des côtes Nord sont conviés de ne pas s’aventurer en mer jusqu’à l’écartement des dangers.

Plus de peur que de mal à Majunga

Hier vers 15 h, le temps a été plus ou moins clément à Mahajanga malgré les alertes  envoyées concernant le passage du cyclone tropical Belna dans la Région de Boeny. Il a fallu attendre une heure après pour constater des pluies par intermittence. Toutefois, les bandes pluvio-orageuses du cyclone n’ont commencé à influencer la ville des fleurs qu’à partir de 16 h. « Au centre-ville, tout a été paisible mais au niveau de la mer, des hautes vagues ont toutefois été remarquées. A partir 17 h, la mer a fini par dépasser les bords. Du coup, la route a été couverte par de l’eau salée. Une situation qui a vraiment alarmé les riverains », nous raconte  un habitant. Selon le site « cyclonei.com », la grande ville côtière de Majunga est finalement restée à l’écart du centre de Belna. L’œil du cyclone a transité à plus de 100 km à l’ouest de la ville. « Contrairement à l’image de Mayotte, la dégradation du temps sur Majunga est restée relativement limitée. A part un temps pluvieux, une mer agitée et quelques bourrasques, la situation météorologique n’avait rien d’alarmant. Le pire s’éloigne donc à présent de la ville », rapporte-t-il.
Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff