Publié dans Société

Hygiène menstruelle - Aménagement recommandé des toilettes pour jeunes filles

Publié le mercredi, 11 décembre 2019

Santé reproductive. L’hygiène menstruelle constitue l’un des sujets tabous au niveau de la société malagasy, notamment en famille et auprès des établissements scolaires. C’est ainsi que la Fédération pour la promotion féminine et enfantine (FPFE) y concentre ses activités. « Nous œuvrons particulièrement pour la conscientisation de la société, à commencer par les parents ainsi que les écoles que l’hygiène menstruelle est un sujet banal méritant d’être discuté. Des interventions ayant pour but de les faire réagir, notamment en disposant des espaces pour les jeunes filles ou en encore en réaménageant des toilettes pour les filles, sont menées », martèle Céline Marie Yolande, coordonnatrice de la FPFE à Madagascar.

Avec cette même conviction, la semaine dernière, assistée par son équipe, elle est allée à la rencontre des jeunes d’Anjompakely Ivato, en particulier les lycéens pour discuter de ce sujet et briser la barrière. « Nous venons également de dispenser une formation sur l’hygiène menstruelle à nos juristes et para-juristes opérant au niveau des centres d’écoute et de  conseil à Tamatave. Cela a été une occasion de mettre fin aux mauvaises pratiques et d’adopter les dispositions adéquates », avance-t-elle.
Au sein du ministère de la Santé publique, le Docteur Ralisoazanakolonoa, membre de l’équipe technique de la santé des adolescents et jeunes, a souligné que leur rôle consiste à mettre en œuvre la politique nationale de la santé. Il ne s’agit pas seulement de la santé sexuelle et de reproduction, mais aussi de cerner toutes les branches sanitaires. Il est toujours question de prévention, promotion, et de prise en charge par le biais du traitement. « Quand une adolescente rencontre par exemple un problème au cours de sa menstruation, nous devrons être en mesure de solutionner et de prévenir un tel problème », souligne cette représentante de la Direction santé familiale.

Il est à noter que la FPFE est opérationnelle depuis la mise en œuvre du protocole de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) sur le genre et le développement.  La semaine dernière, un atelier a été effectué à hôtel Le Pavé Antaninarenina afin de discuter à propos de l’évolution de la santé reproductive. Etant donné l’existence de plusieurs organismes  traitant ce sujet et qui entreprennent des actions, la Fédération pour la promotion féminine et enfantine réunit toutes les pistes persistantes pour pouvoir en faire un rapport à la SADC.
Recueillis par K.R.


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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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