Publié dans Société

Choc mortel à Ivato - Un couple mixte en moto se tue

Publié le dimanche, 29 décembre 2019

Scène  d’accident meurtrier de la circulation observée sur la route de l’aéroport d’Ivato, vers 6h du matin hier.  La femme encore jeune, et  qui couchait au sol, et dont la tête a été dissimulée sous  un casque,  avait encore son sac à dos sur elle. Etendu tout près d’elle,  le motocycliste, un ressortissant suisse de 35 ans gisait également inerte, les membres fracturés…Il fut tué sur le coup, du moins selon ceux qui ont assisté en live  la scène horrible.  Quelques mètres plus loin, le moto-cross noir que le couple venait de monter, est couché  sur son flanc sur le bitume, avec quelques débris éparpillés aux alentours.  Cela prouve que le choc était violent, trop même.  Effectivement, la moto qui a roulé à vive allure via le « Lalam-baovao »venait  de percuter, et ce, à la suite d’une perte de contrôle du pilote, un poteau de la JIRAMA, faisant ainsi éjecter ses passagers quelques mètres plus loin, au pied d’un mur en béton…

Au moment où des témoins ont constaté les faits, la dame a encore respiré. Elle n’a succombé qu’après son admission dans une unité de soins à l’HJRA Ampefiloha. « Elle n’a pas tenu le coup des  suites  d’une atteinte grave  d’organe et d’un traumatisme cranio-facial », présume une source hospitalière. Quant à son compagnon, ce n’était malheureusement plus le cas. Il a rendu l’âme presque après le choc. Le port de casque ne lui a pas été salutaire. Plusieurs témoignages concordant ont  avancé que trouver le moyen d’évacuer à temps les victimes, était toute une autre histoire. « Aucun automobiliste qui passait à la hauteur des victimes n’a voulu les transporter à l’hôpital», relate un témoin. Il a fallu le sens de responsabilité d’un responsable au sein du Fokontany d’Ivato-Mandrosoa pour que le problème ait été finalement résolu. Le premier a accepté de prendre à bord de sa voiture les victimes.

Selon la Gendarmerie, un excès de vitesse serait à l’origine de cette perte de contrôle chez le motocycliste. « De plus, il serait alcoolisé », commente cette source auprès de la Gendarmerie. On ne sait que très peu de choses à propos du Suisse. C’est un résident au pays depuis quelques années. Mais on ignore la nature de ses activités. Quant à la femme malagasy, aucun renseignement à son sujet, n’a été divulgué. Cette situation a poussé des témoins à faire circuler un communiqué dans l’intention d’aviser d’éventuels proches des victimes sur le drame.  L’un des rares éléments qui ont filtré de l’affaire, c’est que le couple allait justement regagner son foyer à Ivato au petit matin ce dimanche matin-là. Mais le destin en a donc décidé autrement.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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