Publié dans Société

Circulation à Antananarivo - La Police de la route reprend ses fonctions

Publié le lundi, 13 janvier 2020

Aucune irrégularité ne sera plus tolérée. La suspension de la Police de la route (PR) depuis des mois sur le territoire national a été due à la propagation de la corruption dans ce domaine. Après de multiples changements mis en place au sein de la Police nationale, les agents de police chargés de la circulation routière ont repris leurs fonctions dans la Capitale. Ainsi, la lutte contre la gabegie sera renforcée. D'après le responsable au sein de cette entité, contrairement à l'ancienne disposition, tout a été renouvelé. A cet effet, ce ne sont pas tous les agents de police nationale qui exerceront dans ce domaine, mais seulement des agents sélectionnés et ayant suivi une formation.

Outre le badge, les panneaux, les gilets fluorescents, ces policiers disposent désormais d'un ordre de mission. Ainsi, un numéro sera écrit sur des panneaux afin de dénoncer toute forme de corruption ou effectuer des plaintes. Toutes personnes, témoins ou victimes d'une maltraitance ou abus de pouvoir perpétrés par les agents de police seront ainsi sollicités à appeler ce numéro qui est ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7. La ligne verte 117 sera bientôt ouverte pour tous les usagers de la route.

Des fiches de contravention infalsifiables

Auparavant, des agents de la circulation utilisent des fausses fiches de contravention afin de soutirer de l'argent aux automobilistes. Cependant, ces fiches seront désormais remplacées dans 2 ou 3 mois. Ces dernières seront éditées par l'Imprimerie nationale. Mais en attendant, le ministère de la Sécurité publique disposera de 1 000 feuillets infalsifiables pour Antananarivo. Afin de mener à bien la gestion de la circulation à Antananarivo Renivohitra, la Police nationale travaille avec la Commune urbaine à travers la mise en place des taquets d'arrêt. L'Armée malagasy y contribue également à travers l'utilisation des engins pour mettre les véhicules irréguliers en fourrière. Côté éducation, la sensibilisation des citoyens continue. La Police nationale a déjà mis à la disposition des usagers le Code de la circulation routière, visible sur les réseaux sociaux et sur son site web. Pour les autres Régions, la formation prendra fin cette semaine.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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