Publié dans Société

Drame familial à Ankasina 67ha - Une maman empoisonne ses filles et tente de se suicider

Publié le dimanche, 19 janvier 2020

Innommable ! C’est ce qu’on peut qualifier du geste d’une mère de famille d’une trentaine d’années. Les faits se sont déroulés la nuit du vendredi dernier dans le quartier d’Ankasina aux 67ha. Le lendemain, sur le lit d’une chambre d’hôtel de ce quartier, les corps sans vie de deux fillettes de 9 et de 12 ans entouraient encore celui de leur maman, qui était dans le coma lorsque les secours sont intervenus pour les sauver. D’après une information, les petites mouraient à la suite d’un empoisonnement, probablement avec de l’insecticide. A l’index : leur propre maman.

Quant à celle-ci, elle a également absorbé le même produit toxique, dans le but de mettre fin à ses jours après qu’elle eût ôté volontairement donc la vie à ses progénitures. Des témoins oculaires ont affirmé avoir vu les agents du BMH évacuer les dépouilles des malheureuses  de cette chambre d’hôtel.  Leur mère, qui reste en vie,  est pourtant  très mal en point,  et a été évacuée d’urgence en réanimation à l’HJRA Ampefiloha. Hier matin, c’est-à-dire le dimanche suivant, elle demeurait encore dans cette unité de soins. « Oui, j’ai donné du Nuvan à mes filles », aurait-elle déclaré un peu plus tard.

Mais qu’est-ce qui a poussé cette femme à se comporter cruellement ainsi, quitte à assassiner ses filles ? Elle serait confrontée ainsi à un grave problème de couple où il semblait n’avoir aucune issue, du moins pour la concernée. D’après une source proche de sa famille, son mari l’aurait surpris avec son amant,  il y a si peu de temps encore. Mais loin d’admettre ses fautes vis-à-vis de son conjoint, elle aurait au contraire haussé le ton. Ce qui a débouché à une violente dispute, du moins verbale, entre le couple. Ce n’est pas tout. Son désaccord l’a finalement poussée à abandonner époux et enfants, lesquels furent désormais  livrés à leur sort. Cependant, la mère de famille en cause, et ce, sur un accord tacite avec son conjoint, a pris l’habitude de récupérer les filles en sa compagnie tous les week-ends. Une situation que les témoins n’avaient trouvé rien  de suspect puisqu’elle paraît  plus ou moins normale sinon légitime. Mais nul ne s’était guère attendu à ce que la maîtresse de maison aille commettre l’irréparable lors du récent week-end où les trois vont se retrouver pour la dernière fois. Car la femme a eu cette funeste idée d’emmener les petites dans cet hôtel pour les…assassiner,   et essayer  ensuite de se suicider !

Mais est-ce vraiment son problème conjugal qui avait exaspéré cette femme au point de la transformer en une criminelle ? D’après toujours l’information, ce n’était pas vraiment sa séparation d’avec son mari qui l’a exaspérée ainsi au plus haut point. Car avec le temps, voilà que sa relation avec son amant se met, elle aussi, à se dégrader. Ce qui a donc  provoqué une profonde déception chez la concernée au point de la rendre presque folle et meurtrière. Les Forces de l’ordre ne sont encore qu’au début de leur enquête pour tenter d’apporter la lumière sur cette affaire.  Le drame touchant cette petite famille de la Capitale, n’est pas sans rappeler celui qui est récemment survenu à Antsirabe. Mais à l’inverse de cette mère de famille, c’est le chef de famille qui a fait cette fois des siens dans la ville d’Eaux.  Il n’a pas hésité non plus à assassiner son petit garçon de 4 mois et sa fillette de 18 mois, également  à la suite d’un insoluble problème de couple.

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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