Publié dans Société

Drame familial à Ankasina 67ha - La mère de famille en cause jetée en prison

Publié le lundi, 20 janvier 2020

Une mère de famille de 30 ans a été interpellée par la Brigade criminelle pour le meurtre de ses filles de 7 et de 10 ans au cours du week-end dernier. Son arrestation s’est produite à sa sortie même de l’hôpital HJRA, hier. Après avoir été soumise à une enquête de la Police, la concernée fut déférée au Parquet, puis finalement placée sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora en début de soirée, hier.

Parallèlement à cela, les victimes ont été inhumées le même jour. Toutefois, aucun autre complément d’information n’a été divulgué là-dessus, du moins du côté de la famille

D’après la Police, cette femme a commencé à séjourner dans un hôtel dans les environs des 67ha depuis le 12 janvier dernier. Puis vendredi dernier, elle a appelé ses deux filles, qui habitaient alors chez leur père dans la localité d’Anjanamasina, District d’Anosiala Ambohidratrimo. Son but avait été de les appeler et vivre en sa compagnie dans cet hôtel aux 67ha. La nuit venue, et avant de coucher, elle a donné à sa fille aînée tout un flacon de Nuvan, ce puissant produit toxique en usage comme insecticide. Puis, elle a étranglé la plus petite avec un morceau de linge. Une fois qu’elle a constaté que ses filles ne bougeaient plus, elle a alors fabriqué un cocktail de Nuvan, tout un flacon aussi, et de l’alcool afin de tenter de mettre fin à ses jours.

Le lendemain des faits, ayant réalisé être encore en vie, mais très mal en point, elle a alerté le personnel de l’hôtel afin qu’on la transporte d’urgence à l’hôpital, de crainte pour sa vie. En même temps, le gérant découvre non sans horreur que les petites sont mortes et il a aussitôt informé les Forces de l’ordre. Lorsque les limiers du commissariat du 7e Arrondissement et de la Brigade criminelle (BC5) débarquent à l’hôtel, ils n’ont pu surprendre la mère de famille, alors évacuée à l’HJRA. La Police l’y a cueillie,  sitôt les soins terminés. La dame aurait expliqué ne plus accepter de voir les filles vivre avec leur père d’où son idée de les éliminer a germé en elle. Et qu’elle a voulu se suicider car elle n’aurait pas supporté les voir mortes.
Franck R.





Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff