Publié dans Société

Séquestration d’un bébé - Deux personnes derrière les barreaux

Publié le mardi, 21 janvier 2020

Après le récent déferrement de trois personnes impliquées dans une affaire de séquestration d’un enfant d’à peine un an, et de vol d’objets survenus à Androndrakely, deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt. Il s’agit d’une jeune femme, domestique au service des parents du petit otage ainsi qu’un chauffeur de taxi. Quant au troisième suspect, l’amant de la femme de ménage, il a obtenu une liberté provisoire. Gageons que l’affaire s’est plutôt bien dénouée et la petite victime est saine et sauve. D’autant plus que les objets d’une valeur de 6 millions d’ariary que la femme de ménage a volés du foyer, ont pu être déjà remis à leurs propriétaires. Notons que l’arrestation des prévenus par les éléments de la Brigade criminelle (BC3),  date du vendredi 17 janvier dernier à Antsirabe.

 

Tout a démarré par la plainte déposée par un couple auprès de la BC3 vers 20h jeudi dernier à propos du kidnapping de leur enfant, de la disparition de la femme de ménage ainsi que le cambriolage qui a touché leur domicile à Androndrakely. Notons que les époux, du fait de leurs activités professionnelles, doivent quotidiennement quitter leur maison tôt le matin, et ne rentrent que tard dans la soirée. Il y a de quoi à rendre les concernés affolés. Car en rentrant, ils découvrent avec stupeur que la maison était béante, et que des objets ont disparu. La valeur totale de ceux-ci est estimée à 6 millions d’ariary.

La Police a alors démarré une enquête. Elle a appris que la femme de ménage vient d’Antsirabe. Or, celle-ci restait injoignable au téléphone. Pour avoir le cœur net, les Forces de l’ordre s’étaient rendues sur place, le vendredi suivant. L’investigation qu’elle mène sur les lieux lui a fait apprendre que la femme a un amant, et que l’adresse de ce dernier est connue. L’homme fut interpellé. La Police lui a fait une pression afin qu’il indique où pouvait bien se trouver sa compagne, alors introuvable.

Les enquêteurs ont voulu piéger la concernée en l’appâtant avec son propre compagnon. Dans le scénario improvisé, l’amant a invité la jeune femme à se joindre à lui dans un hôtel de passe dans le quartier de Vatofotsy. En réalité, il s’agissait tout simplement d’un guet-apens visant à attirer la domestique dans la gueule de la Police. Vers 20h le soir même de cela, la fille a mordu à l’hameçon et fut cueillie sur place en se rendant à l’hôtel. Mieux, elle avait emmenée avec elle l’enfant. Plus tard, tous les objets qu’elle a subtilisés du domicile de ses employeurs, ont été retrouvés dans celui où elle réside à Antsirabe.

Lorsque la Police l’a interrogée pourquoi elle a séquestré le bébé, la jeune femme a simplement expliqué qu’elle n’en pouvait pas se séparer de ce dernier car elle l’aime. Un examen médical sur l’enfant n’a révélé aucune trace de coups, ni de sévices. Il a donc pu retrouver ses parents, sain et sauf.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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