Publié dans Société

Agression d’un propriétaire de cash point - La victime succombe à ses blessures

Publié le lundi, 27 janvier 2020

Les bandits ont de nouveau tué ! Samedi dernier dans l’après-midi, le quartier d’Ampasanimalo a été le théâtre d’une agression sanglante. L’assaut s’est soldé par le vol de près de 12 millions ariary ainsi que plusieurs téléphones portables. Les trois assaillants qui l’avaient perpétré n’ont pas hésité à ouvrir le feu.  Leurs cibles : un businessman en cash point de 38 ans et une jeune femme qui l’a accompagnée sur une moto, l’employée du premier. Si celle-ci s’en est tirée presque sans égratignure, l’homme n’a pas eu malheureusement cette chance. Dans la nuit du dimanche, il a succombé des suites de ses blessures, et ce, en dépit des ultimes tentatives des médecins de l’HJRA pour le maintenir vie. Il a reçu des éclats de balles dans le corps. Notons que l’agresseur a visé un point situé dans son ventre.

 

Hier, le médecin légiste a autopsié le corps de la victime pendant que sa famille s’est rendue au grand complet  à la morgue d’Ampefiloha à ce dessein. Sur place, on notait la présence de son épouse et de ses deux fillettes, ces dernières étant visiblement et totalement insouciantes du drame. La Police n’en est encore qu’au début de son enquête. Précisons que ce samedi-là, si les victimes roulaient à moto pour rentrer chez elles du côté du Mausolée Ankatso, les assaillants, quant à eux, étaient venus à pied et un autre en taxi, selon une information. Pour pouvoir s’emparer du sac contenant les liquidités, les agresseurs ont tiré sur le motocycliste. Ce qui a déstabilisé puis finalement causer la chute du motocycliste et de la passagère tandis que la moto a terminé sa course folle contre un talus bordant la chaussée.

Selon toujours nos sources d’information, les malfrats ont opéré à visage découvert. Seul l’un d’eux a porté un capuchon, rendant son identification assez difficile. « La jeune femme a assuré s’être parfaitement souvenu des traits des deux autres agresseurs », confie l’information. Pour nos interlocuteurs, l’acte aurait été planifié, et ce, depuis un certain temps déjà. Sans chercher à s’étendre largement là-dessus, ils soupçonnent pourtant certaines personnes. « Il existe une certitude, les agresseurs auraient bénéficié de complicité. Et il n’y a que ces complices qui savent parfaitement l’emploi du temps et la présence de cette somme sur la victime », déclare sans ambages notre interlocuteur.

Franck R.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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