Publié dans Société

Sortie de la RN2- Mahazo - La route enfin dégagée

Publié le mercredi, 29 janvier 2020

Un grand soulagement pour les usagers de l’axe reliant Ampasampito, Mahazo et Ambohimangakely. La circulation est enfin rétablie, après des années de travaux. La Gendarmerie nationale est très stricte quant au respect du Code de la route. Depuis hier, les vendeurs de légumes et fruits ont déserté le long de la clôture de l’Hôpital adventiste, jusqu’au rond-point menant vers Ambatomaro. Les taxis-brousse ont également quitté leur lieu de stationnement habituel. Désormais, seuls ceux qui prennent des passagers peuvent s’y arrêter. Outre les automobilistes, cette nouvelle organisation a enchanté les piétons. D’ailleurs, ces derniers sont les principales victimes de cette confusion qui engendre souvent des accidents de la circulation dans cet axe. « Parmi les rues de la Capitale, cette partie a été la plus rude en termes d’assainissement », avancent les usagers.

A maintes reprises, des organisations ont été mises en place à la sortie de la RN2, à hauteur de Mahazo, afin de désengorger la circulation, notamment à travers l’installation des caméras de surveillance, le renforcement de l’effectif des agents de la circulation, la réhabilitation de la chaussée. Malheureusement, ces mesures n’ont pas pu résoudre les embouteillages. A cet effet, il faudra une heure ou même plus pour faire un trajet de demi-kilomètre, même durant les jours fériés.

L’incivisme des « taxis-be » et taxis, ainsi que des marchands de rue qui occupent les rues et trottoirs en sont les principales causes. D’après les usagers de cet axe, les bus de la ligne E qui s’arrêtent inopinément près du rond-point, n’en font qu’à leur tête. Ils restent au beau milieu de la route pour prendre des passagers, attendre leur tour ou faire des manœuvres, engendrant des bouchons inévitables. Par conséquent, les autres véhicules ne peuvent pas poursuivre leur route.
Anatra R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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