Publié dans Société

Université d’Antananarivo - Reprise de l’enseignement

Publié le lundi, 03 février 2020

Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES) des universités de Madagascar et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ont enfin trouvé un accord. Par conséquent, les enseignants ont décidé de reprendre leurs activités et de terminer l’année académique 2018-2019.

 

Après des grèves qui ont duré des mois au sein des universités de Madagascar, et particulièrement à Ankatso, la nomination de la nouvelle ministre Assoumacou Elia Béatrice a porté un nouveau souffle au sein des universités publiques de Madagascar. La rencontre entre le ministre et le SECES qui s’est tenue la semaine dernière a porté ses fruits, selon le président du syndicat, le Professeur Sammy Grégoire Ravelonirina. D’après lui, la nouvelle ministre a témoigné sa volonté de régler dans le plus bref délai les problèmes qui minent l’enseignement supérieur dans le pays. Une déclaration qui sera accompagnée par l’étude des dossiers des enseignants qui trainent au sein de son département ministériel, notamment la demande de maintien en activité et le reclassement. Elle-même qui a promis de surveiller les dossiers et de mettre en place une nouvelle méthode de travail afin qu’une situation similaire ne revienne plus. Ainsi, les indemnités de recherche et d’investigation 2016-2018 pour les retraités chercheurs seront payées autant que les arriérés de l’Etat. Néanmoins, ces arriérés seront payés en fonction de la possibilité de l’Etat.

Cependant, parmi les revendications du syndicat figurent également l’étude des décrets et textes règlementaires par rapport au système LMD, le statut de l’université et des centres de recherche, l’élection. Toutefois, le SECES réitère sa détermination d’être un partenaire du MESUPRES afin d’améliorer l’enseignement à Madagascar. Le président dudit syndicat de conclure qu’il serait possible de mettre en place un environnement paisible au sein de l’enseignement supérieur, si chacun prend ses responsabilités et se respecte.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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