Publié dans Société

Cancer du sein et du col de l'utérus - Les principales causes de décès des femmes malagasy

Publié le mardi, 04 février 2020

Chaque année, 18 074 nouveaux cas de cancer sont dépistés à Madagascar, selon la statistique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Toutefois, les 4 services d'oncologie se trouvant dans le pays ne traitent en moyenne que 16 000 patients par an. Un tiers des décès par cancer sont dus aux 5 principaux facteurs de risques comportementaux et alimentaires, à savoir l'indice élevé de masse corporelle (obésité), la faible consommation de fruits et légumes, le manque d'exercices physiques (sédentarisme), le tabagisme (cigarettes et tabac sans fumée) ainsi que la consommation d'alcool.

30 à 50 % des cancers peuvent être prévenus  à travers la régulation des facteurs de risque, ainsi que la vaccination contre le HPV et le dépistage à temps. 50 % des cas enregistrés dans le pays sont des cancers gynécologiques dont celui du sein et du col de l'utérus. 13 % des décès sont causés par le cancer dont 30 % engendrent la mortalité chez les femmes. Afin de diminuer le taux de mortalité féminine, le ministère de la Santé publique a mis en place une stratégie encourageant les femmes à faire le dépistage. Avec un dépistage précoce et un traitement adéquat, les chances de guérison sont grandes pour de nombreux cas. De plus, tous les Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Madagascar peuvent traiter cette maladie.  

Le 4 février est célébrée la Journée mondiale contre le cancer. Au niveau mondial, cette maladie constitue la deuxième cause de décès dont un décès sur 6. A travers le ministère de la Santé publique, Madagascar n'est pas en reste pour cette célébration dont le thème est « I am … and I will », signifiant « Je suis… et je le ferai ». Beaucoup d'efforts ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre cette maladie mortelle, mais ils restent insuffisants afin de l'éradiquer. L'atteinte de cet objectif fixé par l'OMS et le Gouvernement malagasy nécessite donc la collaboration de tout un chacun.  Sur ce, la célébration pour cette année s'est focalisée sur la pratique des activités physiques afin de diminuer les risques d'être atteint du cancer. Ainsi, chacun devra faire des exercices physiques, au moins deux fois par semaine.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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