Publié dans Société

Lutte contre les violences basées sur le genre - Le FNUAP dote l’association Fitia d’une clinique mobile

Publié le jeudi, 05 mars 2020

Bâtir un  monde avec zéro violence. Dans son combat de longue haleine pour éradiquer les Violences basées sur le genre (VBG), le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a remis à la Première  Dame Mialy Rajoelina  et à son association  « Fitia » une clinique mobile hier au  Parvis de l'Hôtel de ville à Analakely.  Dans le cadre de la semaine de célébration de la journée internationale de la femme sous le thème "Je suis de la génération égalité: levez-vous pour les droits de la femme" et en vue de renforcer la lutte contre les VBG,  cette donation constitue un appui offrant des services de conseil de sensibilisation et de santé sexuelle et reproductive ainsi que les premiers soins des personnes victimes de blessures et d’agression sexuelle. 

A travers cette clinique,  les victimes de violence peuvent être rapidement prises en charge. Des kits de dignité et des tests de grossesse y ont été également mis à disposition gratuitement. Selon l’ambassadrice de l’UNFP, cette preuve supplémentaire de la volonté inconditionnellement des partenaires va assurer une offre de soins de qualité, un outil important qui va permettre d’étendre leurs actions. « Ce véhicule représente une stratégie parfaitement adaptée aux zones enclavées notamment dans le cadre du renforcement de la culture tolérance zéro face aux violences et aussi la facilitation de l’accès aux soins préventifs et curatifs dans des villes et villages », a-t-elle ajouté. 

Dans son discours, Serge Bounda, représentant de l’UNFPA à Madagascar a par contre, insisté sur les résultats palpables qu’ont engendrés les actions entreprises par la Première Dame aux côtés des partenaires. Dans son discours, Serge Bounda, représentant de l’UNFPA à Madagascar a par contre, insisté sur les résultats palpables qu’ont engendrés les actions entreprises par la Première Dame aux côtés des partenaires.

« Nous avons pu déjà atteindre des résultats considérables, comme le témoigne la mobilisation des partenaires à commencer par le Royaume de Norvège et aussi le Japon. Il y a aussi l’ouverture récemment du centre intégré à Mahamasina et surtout l’adoption par les parlements de la loi contre les VGB. Une  loi qui va changer des vies et va  certainement inspirer d’autres pays africains. Et tout cela grâce au plaidoyer de la Première Dame », souligne-t-il. 

Il a été toujours avancé que les  victimes sont amenées à dénoncer les actes  inhumains qui leur sont infligés au  niveau de la société. « 51% de la population  sont  des femmes et si elles ne jouissent pas de leur droit à la santé sexuelle et reproductive,  au lieu d’être les acteurs principaux  du développement, elles peuvent  devenir  une charge à la nation » avance  Naharimamy Irma,  ministre de la  de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme  (MPPSPF). D’autant plus que les statistiques révélées par l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) Madagascar menée en 2018  sont  inquiétantes avec 32% des femmes victimes des VBG  durant les 12 mois précédant l’enquête et 14% victimes d’agression sexuelle.   

Non seulement,  la cérémonie d’hier a vu la remise officielle de ladite clinique mobile mais c’était également le lancement de la deuxième caravane de 1.000 km pour la sensibilisation et plaidoyer des leaders d'influence le long de la RN7. Une équipe de l’association Fitia avec celle de l’OIT  et du ministère de la  Santé publique sans oublier les éléments de la Police nationale et de la Gendarmerie ont prêté main forte à cette lutte contre les Violences basées sur le genre. 

K.R.

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !
Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff