Publié dans Société

Meurtre de la femme d'un pasteur - Trois présumés auteurs arrêtés

Publié le jeudi, 05 mars 2020

L'assassinat à Ambohibao le 23 février dernier d'Hélène Ralivao, cette théologienne de 63 ans, a horrifié l'opinion. Depuis, les efforts de la compagnie de Gendarmerie d'Ambohibao pour apporter la lumière sur cette affaire, ont été couronnés de succès. Les trois  présumés auteurs du forfait, des hommes âgés de 25, 29 et 30 ans avaient été finalement identifiés puis interpellés au cours de ces dernières heures. Si l'un d'eux était appréhendé en premier mercredi dernier, les deux autres le furent hier. D'après le secrétaire général d'Etat à la Gendarmerie, le second fut interpellé vers 5h du matin, le troisième vers 9h du matin.

D'après une source auprès de la Gendarmerie à Ambohibao, ils seront déférés probablement demain, les formalités d'enquête étant encore en cours au moment où nous avons contacté notre source en début de soirée, hier. 

Leur traçabilité fut rendue possible grâce à la réquisition de leurs appels téléphoniques. En effet, les trois larrons ont commis une grave imprudence d'utiliser le portable de la victime. C'était dans ces circonstances que les enquêteurs ont appris ce qu'ils ont fait quelques moments avant qu'ils n'aient commis l'irréparable. En effet, ils ont d'abord joué à une partie de foot à Andranoro. Par la suite, ils ont décidé de fumer un joint. 

« La substance ayant commencé  à faire son effet, l'idée d'agresser des piétons a germé subitement  dans leurs esprits. C'était dans ces circonstances qu'ils ont visé l'épouse sans défense du pasteur FLM », explique le Général Richard Ravalomanana. 

Notons que ce drame est survenu vers le début de l'après-midi, dimanche 23 février dernier, sur le chemin isolé qui mène chez la victime. Sa longue absence alors qu'elle était censée rentrer chez elle, après le culte, a alarmé ses proches. Décision fut prise chez ces derniers d'aller la chercher. La Gendarmerie d'Ambohibao fut avisée. Son corps n'a été retrouvé qu'à l'issue de longues recherches ou ratissage, précisément à minuit, ce même dimanche. Il était à terre sur un chemin désert qui passe près de quelques  cimetières situés à mi-chemin. Il s'agit d'un crime crapuleux puisque la cordelette avec laquelle l'assassin l'a étranglée, était encore autour de son cou. D'après une source auprès de la Gendarmerie, elle aurait été abusée sexuellement. « Son corps ne porte aucune trace de blessure sauf celle observée sur sa bouche », confie la Gendarmerie. Sans doute, l'assaillant a été motivé aussi pour le vol. Il l'a délestée de son sac à main qui contenait une Bible.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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