Publié dans Société

Effondrement de maison à Arivonimamo - Deux fillettes tuées

Publié le mercredi, 04 mars 2020

Une maison traditionnelle s’est effondrée subitement, dans la nuit du mardi, en plein cœur de la ville d’Arivonimamo. Bilan, deux locataires, des fillettes âgées de 6 et de 8 ans et qui sont issues d’une même famille, ont trouvé la mort car ayant été ensevelies sous les décombres. La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la région serait à l’origine de l’écroulement de la bâtisse, vétuste, selon des témoins. « En réalité, la maison en question est presque inhabitable tant elle est vétuste », rapporte un habitant du secteur. 

Selon un rapport de la Gendarmerie, il y avait quatre personnes dans la maison au moment du drame. La mère des deux petites ainsi que leur frère se trouvaient également à l’intérieur lorsque la construction s’est brutalement affaissée, écrasant ainsi ses locataires sous des tonnes de débris, de gravats et de glaise. Si la maîtresse de maison et son petit garçon ont pu être sauvés, comme par un véritable miracle, cela n’est malheureusement pas le cas pour les fillettes, complètement prises au piège. « Tous les riverains se sont mobilisés afin de tenter de secourir les malheureux, alors piégés sous les décombres. Les efforts du Fokonolona mais aussi des gendarmes, venus à la rescousse, s’avéraient alors payants car ils ont permis de sauver ces deux personnes », relate un autre riverain.

Notons que l’accident est survenu pendant l’absence du chef de famille qui a été encore retenu par ses activités professionnelles ailleurs.

D’après une explication des Forces de l’ordre, les locataires n’auraient dû plus habiter cette maison tant sa vétusté a été probante, avec le risque d’un écroulement susceptible de se produire lors des grosses pluies ou autres bourrasques.Les locataires auraient trop minimisé le risque et le danger avec tous les murs de leur maison qui se lézardaient. Enfin, l’alternance du temps sec et celui pluvieux aurait sûrement accéléré le processus de dégradation de l’infrastructure.

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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