Publié dans Société

Effondrement de maison à Arivonimamo - Deux fillettes tuées

Publié le mercredi, 04 mars 2020

Une maison traditionnelle s’est effondrée subitement, dans la nuit du mardi, en plein cœur de la ville d’Arivonimamo. Bilan, deux locataires, des fillettes âgées de 6 et de 8 ans et qui sont issues d’une même famille, ont trouvé la mort car ayant été ensevelies sous les décombres. La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la région serait à l’origine de l’écroulement de la bâtisse, vétuste, selon des témoins. « En réalité, la maison en question est presque inhabitable tant elle est vétuste », rapporte un habitant du secteur. 

Selon un rapport de la Gendarmerie, il y avait quatre personnes dans la maison au moment du drame. La mère des deux petites ainsi que leur frère se trouvaient également à l’intérieur lorsque la construction s’est brutalement affaissée, écrasant ainsi ses locataires sous des tonnes de débris, de gravats et de glaise. Si la maîtresse de maison et son petit garçon ont pu être sauvés, comme par un véritable miracle, cela n’est malheureusement pas le cas pour les fillettes, complètement prises au piège. « Tous les riverains se sont mobilisés afin de tenter de secourir les malheureux, alors piégés sous les décombres. Les efforts du Fokonolona mais aussi des gendarmes, venus à la rescousse, s’avéraient alors payants car ils ont permis de sauver ces deux personnes », relate un autre riverain.

Notons que l’accident est survenu pendant l’absence du chef de famille qui a été encore retenu par ses activités professionnelles ailleurs.

D’après une explication des Forces de l’ordre, les locataires n’auraient dû plus habiter cette maison tant sa vétusté a été probante, avec le risque d’un écroulement susceptible de se produire lors des grosses pluies ou autres bourrasques.Les locataires auraient trop minimisé le risque et le danger avec tous les murs de leur maison qui se lézardaient. Enfin, l’alternance du temps sec et celui pluvieux aurait sûrement accéléré le processus de dégradation de l’infrastructure.

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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