Publié dans Société

Forte tempête tropicale « Herold » - 1 disparu, 3 000 sinistrés, le BNGRC en action

Publié le dimanche, 15 mars 2020

La partie Nord-est de Madagascar a été gravement touchée par le passage de la forte tempête tropicale « Herold » lors du week-end dernier. Outre Antalaha, 13 sur les 20 Communes se trouvant dans le District de Maroantsetra dont Andranofotsy, Ambinanitelo, Anjanazana, Marihirano, Antakotako, Ankofa sont totalement inondées. Par conséquent, 3 000 personnes se retrouvent sans abri et une personne est portée disparue à Antalaha. D’après une source locale, la population est dans un état de detresse à cause du manque de nourriture. Les gens ne peuvent rien faire face à l’inondation. Afin d’évacuer les sinistrés et de sauver leurs biens, les éléments de l’Armée malagasy ont pris leur responsabilité. D’après le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, la population a un besoin vital en nourriture. Et pour venir en aide aux sinistrés dans le District de Maroantsetra et ses environs, les camions transportant des dons composés de riz, légumineuses, huile, sel... sont déjà en route. « Nous savons bien qu’il est difficile de transporter ces produits à Maroantsetra. Sur ce, nous avons demandé l’appui de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) », avance-t-il.
Se trouvant dans la matinée d’hier à 152 km au Sud-est d’Antalaha, cette forte tempête tropicale s’éloigne progressivement des côtes Est de Madagascar. Toutefois, l’alerte jaune lancée pour le District d’Antalaha et toute la Région d’Analanjirofo reste en vigueur. La population concernée est ainsi priée d’être prudente face au risque de stagnation des eaux et la crue des rivières. La sortie en mer est déconséillée entre Antsiranana et Brickaville.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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