Publié dans Société

Hausse de prix du riz - Les grossistes dictent leur loi

Publié le mardi, 17 mars 2020

Quelques jours après la descente effectuée par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat au marché d’Anosibe, les grossistes osent encore augmenter le prix du riz. Ainsi, depuis la fin de cette semaine, la plupart des ménages se plaignent de cette hausse, évaluée entre 100 à 500 ariary par kilo. Au niveau des grossistes, le kilo du « Makalioka » blanc varie entre 2 000 et 2 100 ariary, s’il est de 1 800 à 1 900 ariary la semaine dernière, tandis que le kilo du « Vary gasy » coûte entre 1 760 et 2 000 ariary selon sa qualité, contre 1 700 à 1 900 ariary auparavant. Seuls le riz importé comme le « Stock » et le riz de luxe n’ont pas subi cette hausse puisque leurs prix sont restés respectivement à 1 700 et 1 800 ariary. Pour les détaillants, le prix du « Makalioka » est fixé actuellement entre 2 300 et 2 400 ariary le kilo.  Le « Vary gasy » coûte 2 000 à 2 400 ariary, tandis que riz de luxe est vendu à 2 100 ariary le kilo.
Comme d’habitude, les grossistes avancent une pénurie du riz, plus précisément le « Makalioka » et la période de soudure comme raisons de cette hausse. Ceux qui disposent encore des stocks tirent profit de cette situation. « En l’espace de quelques jours seulement, j’ai constaté que le prix du riz a augmenté pas moins de trois fois », avance une mère de famille habitant près du marché d’Anosibe.  Toutefois, la pénurie avancée par les grossistes n’est qu’un pur mensonge afin de spéculer sur ce produit. En effet, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a affirmé durant sa visite à Toamasina, la semaine dernière, qu’il n’y a pas de pénurie de riz. L’approvisionnement peut encore couvrir le besoin local durant 4 mois. Ainsi, le riz précoce commence à être vendu sur les marchés locaux. Quoi qu’il en soit, les consommateurs attendent des nouvelles dispositions prises par le ministère afin de fixer ce prix, d’ici fin mars.
Anatra R.



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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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